Cirgl : les ADF/Nalu et les FDLR dans le collimateur

Mercredi 26 Mars 2014 - 16:55

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Il est question de déjouer le projet macabre de ces groupes armés consistant à saboter l'État de droit et l'intégrité des frontières nationales en les privant de tout soutien.

La situation à l’est de la RDC où des efforts convergent vers l’éradication totale des groupes armés après la débâcle du M23 était au centre des discussions à Luanda où s’est tenu le 25 mars un mini-sommet des dirigeants des pays des Grands lacs. L’un des temps forts de ces assises aura été sans nul doute le discours du président angolais José Eduardo Dos Santos. En sa qualité de président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (Cirgl), il a mis un accent particulier sur la nécessité de mettre hors d’état de nuire toutes les forces négatives qui empestent l’Est de la RDC avec des ramifications dans des pays voisins.

À l’unanimité, les participants à ce sommet ont condamné l’action desdits groupes armés qui constituent une menace pour la stabilité de la région.  L'Alliance des forces démocratiques-Armée nationale de libération de l'Ouganda (ADF-Nalu) et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) constituées des rebelles hutus rwandais ont été particulièrement ciblés comme forces à démanteler prioritairement. « Nous devons lancer des actions multidisciplinaires, sur le plan politique, social et militaire si cela est nécessaire », a indiqué José Eduardo Dos Santos tout en affirmant que la situation dans l'est de la RDC devrait être mise sous contrôle des autorités concernées. Ceci, a-t-il dit, « pour éviter la menace à la stabilité dans la région et éviter de compromettre l'ensemble du processus de normalisation politique, institutionnelle, économique et sociale en cours ». Car, comme il l’a eu à affirmer, les développements positifs enregistrés ces derniers temps sont de plus en plus handicapés par la survenance d'événements négatifs dans l'est de la RDC.   

En fait, il est question de déjouer le projet macabre de ces groupes armés consistant à saboter l'état de droit et l'intégrité des frontières nationales en les privant de tout soutien. Pour le chef de l’état angolais, les rebelles en RDC ne devraient pas être autorisés à déstabiliser la société et l'économie, à maintenir la population en otage à leurs pratiques illégales et criminelles. Les États de la région ont donc été exhortés à appuyer l’opération en cours enclenchée par les Fardc avec le soutien de la Monusco contre les ADF et les FDLR.  

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

José Eduardo DOS Santos, président en exrcice de la CirglI