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Civisme

Jeudi 26 Mars 2020 - 18:47

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Dans le moment très délicat que nous vivons avec l’extension planétaire du coronavirus et les dangers extrêmes qu’elle fait courir à l’humanité tout entière, rien n’est plus important que de rappeler aux simples citoyens qu’au final cette guerre – car c’est bien d’une guerre qu’il s’agit comme le dit et le répète le président français Emmanuel Macron – ne sera gagnée que grâce à eux. Grâce à eux, c’est-à-dire si chaque citoyen, chaque citoyenne, à la place qu’il occupe au sein de la société, prend la pleine mesure de sa propre responsabilité dans la bataille qui s’engage et se comporte en acteur responsable, avec toutes les contraintes personnelles que cela implique, que cela exige.

Pour dire les choses de façon plus directe, plus simple, ce qui peut nous sauver et qui nous sauvera à coup sûr du désastre annoncé sur le plan médical, sanitaire, économique, financier, social, c’est d’abord et avant tout le strict respect des règles de vie qu’impose par définition l’existence de l’individu au sein de la collectivité. En commençant évidemment par le respect de l’autre qui permet de combattre notre instinct naturel mu par l’égoïsme et par la poursuite de l’intérêt personnel.

Au-delà donc du respect des mesures que l’Etat et les pouvoirs publics prennent, ou s’apprêtent à prendre chez nous pour combattre le Covid-19 – confinement, interdiction des rassemblements publics et privés, réduction drastique des déplacements sur toute l’étendue du territoire national, usage continu et systématique de produits permettant d’empêcher sa propagation – ce qui apparait le plus important aujourd’hui est bien la prise de conscience par chaque homme, par chaque femme, par chaque enfant, où qu’ils vivent, de sa propre responsabilité dans la lutte qui débute. Si, en effet, le civisme sous toutes ses formes l’emporte sur la tentation naturelle du « chacun pour soi » les conditions seront vite réunies et permettront de combattre efficacement le mal auquel nous sommes présentement confrontés, nous et la nation congolaise tout entière.

Que les choses soient claires : le meilleur comme le pire peut surgir de la crise dont nous vivons le début sur les cinq continents. Mais si chacun, à la place qu’il ou elle occupe dans la société, prend la juste mesure de sa propre responsabilité et agit en conséquence, le meilleur l’emportera à coup sûr et nous vivrons demain dans un monde plus humain, plus fraternel.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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