CNDH : la liste de vingt premiers candidats déjà entérinée

Après moult tergiversations, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) tend à devenir une réalité. Cette institution de la République est en passe, en effet, d’être installée au regard des derniers développements liés au processus de désignation de ses membres. Depuis le jeudi 30 octobre, une liste de vingt candidats issus de la société civile appelés à composer cet organe d’importance est disponible. C’est le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku qui l’a rendu publique à l’issue d’une réunion qu’il a tenue avec les comités thématiques de pilotage du processus de désignation des membres concernés.  

Cette étape marque une avancée significative dans le processus d’installation de cette institution lorsqu’on sait qu’il n’avait pas été facile de dégager un consensus entre les différentes composantes de la société civile autour des délégués devant les représenter. Cette fois-ci, c’est chose faite, nonobstant quelques bouderies de certains membres qui estiment que leurs noms avaient été remplacés. Il est fait état de « la tentative d’altération de la sincérité du procès-verbal de désignation des candidats dont se seraient rendus coupables certains membres de la composante pour exclure quelques prétendants.

Qu’à cela ne tienne. Il appartiendra au bureau de l’Assemblée nationale de réduire par voie d’arbitrage l’effectif en taillant notamment dans les composantes « ONGD »  (Organisations non gouvernementales des droits de l’homme) et « Universités », de sorte à dégager le nombre requis des candidats, en le faisant passer de vingt à dix-huit. Après cet arbitrage, le bureau de l’Assemblée nationale sélectionnera les neuf membres de cette institution sur la liste de dix-huit candidats retenus.