Commémoration : André Obami-Itou évoque le souvenir du président Marien Ngouabi

Mardi 18 Mars 2014 - 18:30

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La célébration du 37e anniversaire de la mort du président Marien Ngouabi le 18 mars 1977, a été l'occasion pour le président du Sénat, André Obami-Itou, membre du bureau politique du Parti congolais du travail (PCT), ainsi que le préfet Maurice Claude Maléla-Soba et l’ancien ministre de la Jeunesse, Jean-Pierre Ngombe, d’évoquer le souvenir de l’illustre disparu

Au cours d’une tribune animée par deux de nos confrères, notamment Boris Iloi-Ibara de Télé-Congo et Joël Elo, de la radio, les trois orateurs ont tour à tour rappelé à l’auditoire, les immenses qualités du président Marien Ngouabi. À la question de savoir si ce 18 mars 2014 était un jour de tristesse, André Obami-Itou a souligné qu’il ne l’était pas. Au contraire, c’est un jour de souvenir d’un homme internationalement connu pour ses prises de position. « Marien Ngouabi, a-t-il souligné, fut un intrépide militaire qui vint à la politique en 1963 après la création du Mouvement national de la révolution (MNR). »

Lorsqu’il sentit que ce parti déviait de sa ligne idéologique, il créa avec certains camarades, le Conseil national de la révolution (CNR). À la même époque, poursuit André Obami-Itou, certains idéologues du CNR avaient pensé qu’un mouvement ne pouvait pas diriger une révolution. Marien Ngouabi créa alors le Parti congolais du travail, le 31 juillet 1968, qui n’était en fait que la conséquence de plusieurs contradictions survenues au sein du CNR.

Pour sa part, le préfet Maurice Claude Maléla-Soba a évoqué le souvenir de l’illustre disparu à travers certaines qualités dont il faisait montre. « Il aimait dialoguer avec les jeunes, il était très modeste. Il avait une vision nouvelle pour la jeunesse, l’école, les masses populaires. C’était un camarade qui avait l’esprit des débats. Il était animé par le souci de construire une société socialiste au Congo. C’était un camarade franc, tolérant qui avait beaucoup fait avec les luttes de libération nationale des pays d’Afrique australe (Mozambique, Angola, Namibie et autres). Il pardonna à plusieurs de ses camarades qui s’étaient illustrés par de nombreuses fautes », a-t-il témoigné.

Intervenant à son tour, Jean-Pierre Ngombe a fait savoir qu’il avait retenu beaucoup de choses du président Marien Ngouabi. D’abord son humilité. « Il est reparti à l’école tout en étant chef de l’État ce qui était rare en Afrique », a rappelé l'ancien ministre de la Jeunesse.

Pour conclure, André Obami-Itou a lancé un appel à la jeunesse qui arrive aujourd’hui au PCT. « Lorsque les jeunes arrivent dans un parti, ils doivent apprendre auprès des anciens. Ils doivent s’imprégner des valeurs du parti. On ne peut pas être dans un parti et ne pas savoir pourquoi on y est », a tenu à expliquer le président du Sénat. 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Les trois orateurs évoquant le souvenir du président Marien Ngouabi