Commerce : Brazzaville abrite l’atelier régional

Lundi 14 Juillet 2014 - 18:37

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Les experts  des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) réfléchissent du 14 au 18 juillet, à Brazzaville, à la politique commerciale des pays de la Cémac

Ils plancheront sur la mise en place de mécanismes d’échange et d’assistance réalistes, efficaces et durables entre les administrations respectives des pays et de la commission de la Cémac ainsi que du secrétariat de l’OMC.

Ces experts sont réunis autour d’un atelier régional de suivi des examens de politique commerciale (EPC) qui devrait évaluer comment chaque pays a mis en œuvre les recommandations et suggestions formulées à genève en Suisse, sur la politique commerciale commune. Les travaux de cet atelier ont étés ouverts par le directeur de cabinet du ministre du Commerce et des Approvisionnements, André Kanga.

« Il s’agira de présenter succinctement l’état d’avancement de la mise en œuvre des instruments de la politique commune, y compris les politiques sectorielles en vigueur dans notre sous-région tout en insistant sur les propositions de solutions de nature à pallier les faiblesses et les distorsions qui y perdurent », a précisé la représentante de la Cémac, Juliette Engoué. L’objectif de ce travail est de faire des propositions pertinentes pouvant  déboucher sur des mesures qui faciliteraient la mise en application effective de la politique commerciale commune.

Outre les présentations  sur les développements récents au niveau du régime commercial communautaire et des composantes autonomes des politiques commerciales nationales, les échanges porteront sur l’environnement des affaires au sein de la Cémac, les instruments communautaires de politique commerciale et les régimes commerciaux sectoriels. Au cours de cette rencontre, les participants aborderont le projet de tableau de bord de suivi de politique commerciale et épingleront les domaines qui  pourraient bénéficier de l’assistance technique de la part de l’OMC et ou de la communauté internationale.

La sous-région Cémac qui compte devenir un bon modèle d’intégration régionale en Afrique est handicapé pour plusieurs raisons relevant du non-respect des engagements. « La  Cémac n’a pas encore réussi à promouvoir pleinement le commerce entre ses membres. La libre circulation des personnes et des biens un vœu pieux. L’intégration sous-régionale demeure en dessous des attentes et des aspirations des populations », a martelé André Kanga. En effet, l’indice de développement humain des pays de la Cémac est le plus bas au monde. Les économies des pays de cette sous-région, essentiellement basées sur les activités extractives, paraissent peu diversifiées et peu industrialisées.

Afin de parvenir à l’émergence à laquelle tous ces pays aspirent à l’horizon 2025, il conviendrait de relever plusieurs défis qui se dégagent, à savoir l’amélioration du climat des affaires, la facilitation des échanges et l’accès des entreprises aux services de base.

Rappelons que le premier EPC conjoint de tous les pays de la Cémac, membres de l’OMC, a eu lieu les 29 et 31 Juillet 2013 à Genève en Suisse. Il a offert aux autres membres de l’OMC l’occasion d’approfondir leurs connaissances des politiques et pratiques commerciales des pays de la Cémac, aussi bien leurs composantes communautaires que nationales. À cet effet, des recommandations avaient étés formulées.

Eudoxie-Irène Antsoha