Communication : Bienvenu Okiemy annnonce la poursuite de la politique de formation des journalistes

Lundi 27 Janvier 2014 - 19:23

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Le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, qui s’est réjoui des résultats obtenus dans le cadre de la formation continue des professionnels des médias, grâce à la coopération avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux, envisage de rééditer et d'amplifier cette expérience en 2014

La cérémonie d’échanges de vœux entre le ministre Bienvenu Okiemy et les professionnels de l’information et de la communication et autres agents du département, s’est déroulée ce 27 janvier dans les jardins du ministère. Appréciant le bilan des douze derniers mois présenté par son directeur de cabinet, Auguste Kinzonzi Kitoumou, le ministre de la Communication entend repartir sur les mêmes bases pour la formation des agents. Selon lui, la formation professionnelle est une nécessité et un devoir pour les générations actuelles vis-à-vis des générations futures. « La crédibilité et l’efficacité de nos médias dépendent d’abord et avant tout de la qualité des professionnels qui les animent », a martelé Bienvenu Okiemy.  

Un autre défi qui attend le chef du département de la Communication est le passage de la télévision analogique au numérique dont la date butoir est fixée à juin 2015. Pour le ministre, ce passage à la Télévision numérique terrestre (TNT) impose des défis nouveaux. Lorsqu’il sera réussi, a-t-il commenté, ce passage permettra un véritable développement du service de la télévision au Congo, avec une meilleure qualité d’image, de son et de multiples possibilités de service. « Cette mutation permettra, notamment la diffusion en simultané d’un grand nombre de chaînes de télévision. Ce processus est déjà engagé avec la mise en place du Comité national sur la numérisation », a-t-il annoncé.

Bienvenu Okiemy espère que le déblocage plus fluide des allocations budgétaires prévues dans le budget d’investissement 2014 du ministère de la Communication, leur permettra de remplir leurs obligations techniques, dans le cadre de leurs attributions, en matière de numérisation de la télévision et de la radiodiffusion, en s’appuyant sur les études déjà faites. « Cette problématique de numérisation exige aussi la redéfinition du mode de fonctionnement des médias du service public pour un arrimage harmonieux sur les standards internationaux et devra induire immanquablement des réformes à entreprendre dans nos organes d’information. Une réflexion en ce sens sera engagée et conduite sans immobilisme, en associant toutes les compétences nécessaires », a-t-il poursuivi.  

Le ministre a également indiqué que l’engagement de l’État en faveur des médias devrait se poursuivre cette année. Les actions de renforcement des capacités des professionnels des médias seront, a-t-il déclaré, affermies et l’amélioration des conditions de travail sera un sujet de grande attention. Il a, cependant, souhaité que le secteur des médias parvienne à une plus grande autonomisation économique, grâce à la recherche permanente d’un contenu éditorial de qualité et à la consolidation de la gestion des entreprises de presse. « L’avènement d’une presse crédible et performante, que j’appelle de tous mes vœux, requiert également de la rigueur et de bonnes pratiques de gestion. C’est pour cela que je voudrais appeler l’attention des organisations professionnelles de la presse qui ont un rôle à jouer dans l’encadrement éthique et déontologique, en vue d’amener les acteurs du secteur de la communication à se conformer aux dispositions légales en vigueur et à une plus grande culture de l’excellence », a conclu le ministre de la Communication.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Poignée de mains entre le ministre et les professionnels des médias ; crédit photo Adiac