Communication : les assises nationales de la presse se tiendront en mai

Mardi 28 Mars 2017 - 16:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo, a annoncé le 28 mars à Brazzaville la tenue en mai prochain des assises nationales de la presse.

«Nous avons réfléchi, il y a deux ans, sur la tenue de cette activité. Nous n’avons pas pu nous accorder sur la date. Au regard du calendrier politique national, il serait utile que ces assises se tiennent avant les législatives », a déclaré le président du CSLC.

Selon Philippe Mvouo, le mois d’avril servira aux préparatifs de cette rencontre prévue en mai et qui offrira l’opportunité d’une part, d’évoquer les maux limitant l’éclosion de la presse nationale et d’autre part, de proposer des solutions.  

Le président du CSLC a fait cette annonce lors du lancement de la phase préparatoire desdites assises, en présence du ministre en charge de la Communication et des médias, Thierry Moungalla.

Cette phase préparatoire aboutira à la mise en place d’un comité technique chargé d’apprêter les documents des assises nationales de la presse, qui seront co-organisées par le ministère de la Communication et le CSLC.

Philippe Mvouo a aussi souligné que la presse nationale était confrontée à des défis liés au numérique, au contenu, aux équipements techniques et à la formation. « Il faut tenir ces assises, sinon notre presse sera disqualifiée», a-t-il lancé.

Pour le ministre Thierry Moungalla, ces assises nationales de la presse porteront sur trois vocables, à savoir: la technologie; la déontologie et la formation. Les journalistes doivent faire bon usage de la liberté, car la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, a-t-il indiqué, ajoutant que l’usage de la liberté ne doit pas être l’anarchie.

Dans une communication conjointe, le ministère de la Communication et le CSLC ont convenu d’organiser ces assises 25 ans après les états généraux de la presse, qui avaient réuni en 1992 quelque 300 délégués.

« Au cours de ces assises, plusieurs maux paralysant la presse congolaise furent mis en exergue, entre autres : l’altération du son et de l’image à la réception pour la presse audiovisuelle ; l’irrégularité des parutions pour la presse écrite ; la précarité et le sous-équipement ; ainsi que le caractère libertaire et liberticide de cette presse libérée de la censure, de la méfiance et de la peur », a fait savoir le secrétaire administratif du CSLC, Théophraste Miette Likibi, qui a lu ladite communication conjointe.

Les assises nationales de la presse devraient permettre de faire le bilan du chemin parcouru depuis 1992, d’aborder les questions liées à l’amélioration du statut et des conditions de travail des professionnels des médias, d’arrimer les textes règlementaires aux mutations intervenues dans le secteur et de projeter l’avenir.         

Christian Brice Elion

Notification: 

Non