Communications électroniques : le Benin s'imprègne de l'expérience congolaise

Jeudi 4 Février 2016 - 19:45

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Le directeur de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), Yves Castanou, s’est entretenu, le 4 février à Brazzaville, avec le ministre béninois de la Communication et des technologies de l’information et de la communication (MCTIC), Etienne Kossi. Les deux hommes ont échangé sur le renforcement des relations entre les deux institutions.

Le directeur de l'ARPCE et son hôte béninois ont discuté sur la sécurité et le chiffre d’affaires réel des opérateurs, sur lequel la tutelle doit prélever un pourcentage.  Ils ont aussi évoqué le rapprochement entre les agences de régulation des communications électroniques du Congo et du Benin.  

« Je suis venu ici pour voir ce qui se passe dans le domaine de la gestion des télécommunications. Nous avons voté la loi sur les télécommunications l’année dernière et pour impacter le plus officiellement possible l’autorité de régulation et le gouvernement du Benin  viennent s'informer de l’expérience que vous avez ici au Congo », a indiqué Etienne Kossi.

Créée en 2010, l’ARPCE est expérimentée pour la gestion des transferts des appels téléphoniques internationaux, la force de sanctionner les opérateurs de téléphonie mobile, ainsi que dans la gérance de leur autonomie. Par contre, le Benin a créé son agence de régulation des communications électroniques en 2014.

« Nous sommes ici pour échanger sur les aspects de sécurité, car vous êtes sans ignorer que les Etats africains sont exposés à de graves problèmes liés au contrôle des communications; pas en terme d’écoute mais pour la sécurité des citoyens. Nous avons aussi discuté du chiffre d’affaires des opérateurs de télécommunication sur lequel la tutelle doit prélever un certain pourcentage », a ajouté Etienne Kossi.  

La Régulation des communications électroniques consiste à veiller  au respect de la réglementation par les opérateurs de réseaux et les fournisseurs de service du secteur des communications électroniques.

Il est, de même, du ressort d'une autorité de régulation d'être strictement indépendante de toute influence des entreprises dont elle doit réguler le fonctionnement, et qui doit être autonome pour éviter des conflits d'intérêt par rapport à la mission de cette autorité.

La régulation des communications électroniques doit également être distinguée de la politique sectorielle des technologies de l'information et de la communication (TIC) électroniques qui consiste à définir les orientations stratégiques du gouvernement sur le développement du secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) d'un pays et à mettre en œuvre la stratégie et les plans d'actions sur les TIC, en vue d'assurer le développement économique et social du pays.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

De droite à gauche, le directeur de l'ARPCE, Yves Castanou et le ministre Etienne Kossi en train de répondre aux questions des journalistes

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