Opinion

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Conclusions

Mardi 7 Juillet 2015 - 20:50

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Il est évidemment trop tôt pour tirer de l’entretien qui s’est déroulé hier à Paris, entre François Hollande et Denis Sassou N’Guesso, les conclusions qui s’imposent. Seul le temps dira si ce qui s’est dit autour de la table de l’Élysée traduisait de part et d’autre une réelle volonté d’effacer les malentendus et d’œuvrer la main dans la main afin d’instaurer une paix durable en Afrique centrale. Mais trois signaux forts ont été envoyés qui incitent à l’optimisme :

° Le premier de ces signaux est la présence autour de la table présidentielle de personnalités congolaises et françaises de premier plan, ce qui signifie que les questions de fond, y compris sans doute celles qui fâchent, ont été abordées de front, sans faux semblant diplomatique.

° Le deuxième signal est la durée de l’entretien qui a dépassé les normes habituelles dans un moment particulièrement difficile pour la plus haute autorité française qui devait, dans l’après-midi, se rendre à Bruxelles pour un Sommet de l’Union européenne sur la Grèce qui s’annonçait explosif à tous les égards.

° Le troisième signal est la chaleur de l’accueil que François Hollande a réservé à Denis Sassou N’Guesso, multipliant les photos sur le perron et dans la cour de l’Élysée afin qu’il soit clair pour la presse internationale présente que les plus hautes autorités de nos deux pays travaillent bien la main dans la main.

Chacun de ces signaux a certainement été pensé, réfléchi, voulu afin que les médias et, au-delà d’eux, la communauté internationale, comprenne que le Congo et la France sont plus que jamais décidés à œuvrer dans la recherche de la paix sur toute l’étendue du Bassin du Congo. Chacun d’eux revêt un sens précis que les évènements à venir se chargeront certainement de préciser, mais dont on peut tirer l’enseignement suivant : le Congo est perçu au plus haut niveau de l’État français comme un partenaire sûr dont l’implication en faveur de la paix dans les conflits qui dévastent cette partie de l’Afrique est garantie.

Ajoutons, pour faire bonne mesure, que la France a probablement compris aussi que le Dialogue politique qui s’engage chez nous n’a rien d’artificiel. Pouvait-on rêver mieux à quelques jours du 11 juillet 2015 ?

Les Dépêches de Brazzaville

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