Concours directs : un engouement des candidats vers la qualification professionnelle

Jeudi 13 Juillet 2017 - 16:00

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Environ 10 000 candidats en 2016 à plus de 23 237 en 2017, le nombre de postulants aux différents concours d’entrée dans les écoles professionnelles a doublé cette année

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, qui a procédé le 13 juillet au lancement des épreuves écrites des concours directs s’est félicité du nombre élevé des candidats enregistrés cette année. « Le nombre de candidats nous fait passer de 10 000 à plus de 23 000, soit plus du double, ce qui explique quand même un engouement vers la qualification puisque nous trouvons ici des personnes de tous niveaux qui se rendent compte que les diplômes à caractère général dont elles sont détentrices ne leur donnent aucune qualification. Donc, elles veulent par ces différents concours avoir une qualification à la sortie », s’est réjoui le ministre avant de se rendre à Mossendjo, dans le Niari.

À Brazzaville, ils sont au total 16000 candidats, répartis dans 40 centres, à affronter ces épreuves écrites qui se déroulent dans tous les chefs-lieux des départements du pays y compris Mossendjo où est basée l’Ecole nationale des eaux et forêts (Enef). Les établissements concernés étant l’Ecole nationale des instituteurs (Eni), à l’Ecole paramédicale (Epm) et l’Ecole paramédicale et médico-sociale (Epmms), l’Ecole nationale moyenne d’administration (Enma) ; l’Ecole nationale des beaux-arts (Enba) et l’Enef.

Le ministre Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes qui a lancé les épreuves de Français au centre du lycée technique industriel 1er mai a rassuré tous les candidats n’ayant pas retrouvé leurs noms sur les listes que la direction des examens et concours prendra toutes les dispositions nécessaires. Il suffit, a-t-il précisé, que les concernés soient inscrits sur les listes car tous les traitements des éventuelles anomalies sont prévues dans la procédure. « Le Premier ministre a souhaité que les examens se tiennent dans les délais. C’est pour cela que nous avons tout fait pour que les derniers examens professionnels se tiennent avant les élections législatives et locales. Je viens donc de lancer  les épreuves à Brazzaville au même moment que dans tout le pays. Je vais faire un tour à Mossendjo, dans le Niari, qui abrite un nouveau centre d’examen pour nous assurer que tout se passe normalement et que le gouvernement n’a pas à s’inquiéter outre mesure », a-t-il indiqué.

Signalons que ces concours professionnels sont répartis en deux catégories. La première concerne le niveau Bac pour l’entrée à l’Eni, à l’Enma, à l’Epmms où les candidats affrontent, entre autres, jusqu’au 14 juillet, les épreuves de Français, Histoire-Géographie et Sciences de la vie et de la terre pour l’Epmms. Quant à la seconde catégorie, elle est réservée au niveau brevet pour l’entrée à l’Epm, à l’Enef et à l’Enba. Parmi les matières retenues, on peut citer la rédaction, les mathématiques, les Sciences naturelles pour l’Epmms, les Sciences physiques pour l’Enef, la Culture générale, le dessin d’observation, la musique et les arts plastiques pour l’Enba.

S’agissant de l’Enma, les filières sont l’administration générale, administration scolaire et administration du travail ; le journalisme, la justice, la diplomatie et les carrières financières (budget, impôts, Douane, Trésor). Concernant l’Eni, une fois admis, les candidats tenteront d’obtenir le Certificat de fin d’études des écoles normales (Cfeen), tandis que le Diplôme d’Etat des carrières de la santé et le Diplôme des carrières administratives et financières (Dcaf) concernent l’Epmms et l’Epm.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le ministre Fylla lançant les épreuves au lycée technique industriel 1er mai ; une vue des candidats dans une salle ; crédit photo Adiac

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