Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique : le Zimbabwe accueille la trente et unième session

Mardi 20 Octobre 2020 - 16:13

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En vue de faire l’état des lieux et procéder à l’examen des résultats liés aux engagements pris par l’Union Africaine (UA) en 2014 à Malabo, en  Guinée équatoriale, pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD1 et 2), il se tiendra du 26 au 28 octobre au Zimbabwe la trente et unième session de la conférence régionale de la FAO pour l’Afrique.

La rencontre sera axée sur le concept, « Main dans la main pour améliorer l’exécution et accroître l’impact dans le cadre d’une responsabilité mutuelle ». Un concept qui, selon la FAO, exhorte les Etats à accroître les revenus des ruraux pauvres, à réduire les inégalités et les vulnérabilités qui les affligent.

 Selon les organisateurs, cette conférence qui aura lieu à titre exceptionnel par visioconférence du fait de la pandémie de Covid-19 a pour objectif principal de dresser le bilan sur les avancées liées à la déclaration de Malabo adoptée par l’UA en 2014. Elle vise aussi à renforcer les partenariats entre les pays afin d’obtenir les bonnes résultats au titre des engagements de Malabo d’ici à l’horizon 2025.

En effet, la déclaration de Malabo portait sur la croissance et la transformation accélérées de l’agriculture en Afrique pour une prospérité partagée et de meilleures conditions de vie des populations. Elle était adoptée par l’UA dix ans après le début de la mise en œuvre du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine.

Pour les pays signataires de ce document, l’option donne un nouvel élan aux efforts visant à éliminer la faim et à réduire la pauvreté, en exhortant les États membres à transformer le secteur agricole aux fins d’une prospérité partagée et de moyens d’existence renforcés. Ces engagements pris dans la déclaration comprennent, entre autres, l’amélioration du financement des investissements dans le secteur agricole, l’élimination de la faim en Afrique d’ici à 2025, la réduction de la pauvreté grâce à une croissance et à une transformation inclusives de l’agriculture, le développement du commerce de produits et de services agricoles sur le continent, le renforcement de la résilience des moyens d’existence et des systèmes de production face à la variabilité du climat et à d’autres risques et le renforcement des responsabilités mutuelles au regard des mesures prises et des résultats obtenus.

« La déclaration de Malabo et le programme de développement durable à l’horizon 2030 mettent en avant la nécessité de partenariats solides, en vue de fournir les moyens de mise en œuvre en faveur de la concrétisation des objectifs. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre d’un appel à passer à l’action. Elle invite instamment les partenaires de développement à se réunir et à aligner leur appui technique et financier de manière coordonnée et harmonisée, afin de soutenir la mise en œuvre de ces dispositions. Quant au programme 2030, il  exprime la volonté de mobiliser les moyens de mise en œuvre nécessaires grâce à un partenariat mondial revitalisé pour le développement durable », précisent les organisateurs, en concluant qu’actuellement environ quinze pays sont au bord d’une crise alimentaire due à la Covid-19. Cette crise s’explique par le fait que les répercussions de la pandémie aggravent les causes préexistantes de la faim.

 Notons que les modalités d’organisation de cette rencontre ont été adoptées en concertation avec la direction générale de la FAO avec l’accord du groupe régional africain et du gouvernement du Zimbabwe.

 

 

Rock Ngassakys

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