Congo-FMI : la population de Ouenzé et Talangai édifiée sur les enjeux de l'accord

Assisté par Blandine Nianga, membre du bureau politique du Parti congolais du travail (PCT), Juste Désiré Mondélé a, de manière pédagogique, instruit la population sur les causes directes de la crise qui a frappé de plein fouet, depuis 2014, l’économie congolaise. Ainsi, il a fait comprendre à la population que cette crise sans précédent fait suite à la chute drastique, à partir de 2014, des prix des cours de baril du pétrole sur le marché international. C'est ce qui a plombé considérablement l’économie nationale.

Cela étant, le gouvernement s’est obligé d’initier une lettre d’intention auprès du FMI, une institution onusienne douée dans le rétablissement des équilibres macroéconomiques, dans le but de conclure un programme d’ajustement structurel, a-t-il signifié. A cet effet,  l'accord de facilité élargie de crédit a été paraphé, le 11 juillet, après deux ans d’âpres négociations.

Le conseiller politique du chef de l’Etat a fait savoir à la foule que le Congo a réussi à conclure ce programme grâce à la générosité de la Chine, qui a accepté de restructurer la dette congolaise qui était devenue insoutenable.

« Le montant total du prêt accordé au Congo s’élève à la somme de 448 milliards Fcfa, décaissable par tranche sur une période de trois ans. Cette fois-ci, le Fonds a innové car le volet social ne fait pas l’objet d’ajustements structurels comme au préalable, préservant ainsi les acquis sociaux », précisait Juste désiré Mondélé.

Répondant aux questions de la population, l’orateur a souligné que cet accord, bien que de 448 milliards Fcfa seulement, n’est qu’un déclic, car il ouvre la voie à l’appui financier des partenaires bilatéraux et multilatéraux du Congo.

L’enjeu majeur de cet accord, a-t-il soutenu, est de permettre au gouvernement de stabiliser la situation macroéconomique afin de réunir le maximum de liquidités,  de relancer avec sérénité l’économie du pays, question de répondre valablement aux préoccupations des Congolais, y compris la reconstruction de leurs habitations rasées par les déflagrations d’obus et d’autres munitions de guerres de l’ex-régiment blindé, le 4 mars 2012, au quartier Mpila. Une situation pour laquelle la population de ces deux quartiers sinistrés a tenu à avoir de plus amples informations.