Congo- Unesco : la coopération au centre de l'entretien entre Bruno Jean-Richard Itoua et Firmin Edouard Matoko

 Le ministre Bruno Jean Richard Itoua s’est félicité de l’excellence des relations entre le Congo et l’Unesco. « Les thématiques de l’Unesco sont parmi nos plus grandes priorités. Notamment, nous avons décidé au Congo de mettre l’accent sur les ressources humaines avec, au cœur des priorités, la jeunesse », a-t-il expliqué avant de saluer la nomination d’un congolais au poste de DG Afrique. « Je me réjouis au nom du Congo qu’un fils du pays ait été honoré en occupant ces fonctions. Le gouvernement va s’intéresser à votre profil », a affirmé le ministre congolais. Les deux hommes ont évoqué la suspension des deux Chaires Unesco congolaises, la prochaine visite de la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, à Brazzaville, ainsi que le Fonds pour la jeunesse.

En présence de la délégation congolaise auprès de l’Unesco conduite par l’Ambassadeur Jean-Marie Adoua, ils ont également abordé le dossier de la Commission nationale de l’Unesco, hébergée temporairement par la représentation de l’Unesco au Congo depuis la guerre de 97. « Le dossier des Commissions nationales nous tient à cœur »​, a expliqué Firmin Edouard Matoko. Et d'ajouter,  «​ elle mérite les moyens adéquats pour bien assurer ses fonctions ».

« Nous allons trouver une solution pour loger la Commission nationale comme il se doit », s’est engagé le ministre. Et de confier que : « comme nous allons attaquer les budgets 2017, nous ferons tout pour que celui de la Commission nationale soit en rapport avec ses missions. Nous allons lui donner les moyens de travail avec l’informatique, Internet, ce qui aujourd’hui est un minimum ».

«Le département Afrique veut véhiculer le message que le continent peut se prendre en main et se développer par ses propres moyens », a rappelé Firmin Edouard Matoko ; « aussi nous encourageons les projets mis en place sur fonds propres de l’Etat : cela donne de la force au bureau et à la Commission nationale. »

Abordant le problème de la représentativité du Congo « pas bien loti » dans les organisations internationales, Firmin Edouard  Matoko a déclaré : « nous devons faire en sorte d’avoir plus de représentativités. Nous pouvons travailler ensemble pour avoir de bons cadres qui peuvent accéder à ces postes. » Le sous- DG Afrique a émis l’idée que les fonctionnaires congolais puissent faire des stages au sein de l’Unesco afin d’acquérir une expérience internationale.

Le ministre a saisi cette occasion pour présenter à Firmin Edouard Matoko l’ensemble de ses priorités : la stratégie nationale de développement de l’éducation qui doit être examinée et approuvée par le gouvernement, dont il a souhaité que le leadership puisse être assuré par l’Unesco et non par l’Unicef comme c’est le cas actuellement, la recherche, l’éthique et la bioéthique avec la mise en place d’une feuille de route nationale, les TIC pour l’éducation avec le lancement du programme TIC supérieur, affichant une volonté politique très forte manifestée dans le budget de 2,8 milliards de FCFA.