Congrès mondial de la Santé publique à Rome en 2020

Il y avait des prétendants de poids pour l’organisation du prochain congrès mondial des structures de santé publique. Mais Chine, Afrique du Sud et Royaume-Uni ont été écartés, tout comme une centaine d’autres associations ou confédérations du secteur. A l’issue de leur congrès à Rome la semaine dernière, les membres de la Fédération mondiale des Associations de santé publique ont unanimement accueilli la proposition italienne de tenir le 16è congrès à Rome.

Le congrès sera l’hôte de la Société italienne d’hygiène (SItI) qui a su mettre en avant les nombreux atouts de l’Italie et de la région du Latium (le pourtour romain) en matière de recherches sur la santé, mais aussi pour les nombreuses structures sanitaires qui ceinturent la capitale italienne. L’excellence sanitaire italienne a notamment été vue sur le terrain autour de la dernière épidémie du virus d’Ebola. Aussi bien dans la recherche d’un vaccin que dans les soins en Sierra Leone, médecins et soignants italiens se sont mobilisés en 2015 pour aider à endiguer le mal.

La ministre italienne de la Santé, Mme Beatrice Lorenzin, a fortement poussé la candidature de son pays pour l’organisation de ce congrès, l’écho dans le monde finissant toujours par avoir des retombées positives sur l’image d’un pays. « Ce succès renforce indubitablement l’image de notre société scientifique au niveau national et international. Il témoigne du patrimoine de crédibilité dont jouissent les hygiénistes italiens ; nous ne devrions pas le perdre », s’est réjoui Fausto Francia, le président de la SItI.

La délégation de sa société est d’ores et déjà à pied d’œuvre pour se préparer au 16è Congrès qui se tiendra du 3 au 7 avril prochain à Melbourne, en Australie. Des spécialistes du monde entier sont attendus pour cet événement appelé à faire le point des avancées de la recherche, notamment sur les maladies multi-résistantes aux antibiotiques et aux détergents ordinaires. A moins que d’ici là, une nouvelle flambée épidémiologique n’éclate dans le monde et n’occupe ailleurs l’attention des spécialistes.