Conseil économique et social : la session inaugurale convoquée pour le 16 décembre

Mercredi 10 Décembre 2014 - 17:45

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Le rôle de cette structure purement consultatif est de donner des avis techniques sur les questions économiques et sociales de manière à rationaliser les décisions pour une meilleure gestion de la cité.

Par une ordonnance signée le 8 décembre, le chef de l’État, Joseph Kabila, vient de convoquer le Conseil économique et social en session inaugurale le 16 décembre. Le Secrétaire général près de cette structure est chargé de l’exécution de la présente Ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature. Cette ordonnance consacre, comme qui dirait, l’entrée en matière ce cet organe créé sur base d’une initiative de loi prise par le député Henri Thomas Lokondo, examinée et votée à la session ordinaire de décembre 2013.

Depuis la promulgation de ladite loi par le chef de l’État, suivie de l’investiture des membres composant le CES, une léthargie s’est installée dans son fonctionnement nonobstant la nomination à sa tête d’un secrétaire général. C’est aux fins de mettre les animateurs de cette nouvelle structure à l’épreuve pour qu’ils se mettent au travail que le président de la République vient de convoquer cette session inaugurale censée déboucher sur des propositions concrètes pour améliorer le vécu quotidien du Congolais.

Organe consultatif, le CES a pour mission d'émettre des avis techniques sur les questions économiques et sociales à lui soumises par le président de la République, l’Assemblée nationale, le Sénat et le gouvernement. Il a, de ce fait, la responsabilité de promouvoir le dialogue entre les principaux acteurs économiques et sociaux du pays en vue de permettre la confrontation des analyses et des expériences. Les soixante-huit membres qui le composent sont issus des divers domaines de la vie socioéconomique du pays.  

On y retrouve les représentants des employeurs et des travailleurs, des ONG œuvrant dans le domaine social, économique et environnemental, des confessions religieuses, des associations des femmes, des autorités traditionnelles et coutumières, du monde scientifique, de la diaspora, etc. Il s’agit donc d’un organe important venu combler un vide existant dans le processus de prise de décision dans les hautes sphères de l’État.

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Joseph Kabila Kabange