Coopération Congo-Pnud : signature d’un accord de gestion du foncier

Jeudi 26 Février 2015 - 18:15

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Le ministre des Affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala, a signé, le 26 février à Brazzaville, avec le représentant du Pnud au Congo, Antony Kwaku Ohemeng-Boama, un accord de coopération de la gestion du foncier.

Cet accord, le premier du genre entre ces deux parties, vise la modernisation de la gestion du domaine foncier. Ainsi donc, le Pnud va accompagner le gouvernement à réaliser les actions primordiales de sa politique.  

Pour renforcer le cadre de la gouvernance foncière, l’an dernier, le ministère des Affaires foncières avait mis en place, un document développant la politique nationale. Pour les bailleurs de fonds internationaux, c’est un processus nécessaire aidant le pays à sortir de la domanialité héritée de la période coloniale et d’aller vers une plus grande reconnaissance et formalisation des droits fonciers locaux.

« Le foncier est un domaine qui se situe au centre du développement. Il est aussi un facteur de cohésion sociale. Le Pnud entend accompagner cette année le ministère à réaliser les activités retenues dans le plan annuel », a déclaré Antony Kwaku Ohemeng-Boama.

Par ailleurs, lors des premières journées nationales du foncier, l’institution onusienne avait pris l'engagement de consolider la gouvernance foncière et d’œuvrer avec le gouvernement pour l’élaboration du document de politique nationale du foncier, encore en chantier.

La gestion foncière au Congo a connu, une première, réforme en 2004. Cette réforme globale est mise en œuvre grâce à la coopération entre le ministère concerné et les acteurs nationaux ainsi qu’internationaux.

« La coopération foncière nécessite le contact direct avec le Pnud et les autres institutions. Le Pnud pour nous est un partenaire important dans le cadre de la coopération et de la gestion du foncier congolais », a commenté le ministre Pierre Mabiala.

En outre, la mise en place d’un tel processus de gestion du foncier dans le pays est souvent une affaire complexe. Le transfert de compétences affirmé dans la loi, n’est pas toujours effectif. Les ressources nécessaires à l’exercice de nouvelles prérogatives par les collectivités locales sont quant à elles souvent oubliées.

De plus, de nouvelles formes de concurrence peuvent apparaître entre les services décentralisés de l’Etat les collectivités locales, nouveaux acteurs de la gestion du foncier et les autorités coutumières bénéficiant d’une forme de légitimité traditionnelle.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Adiac