Coopération : la collaboration en matière d’échanges et de formation des cadres, une priorité entre le Congo et les Etats-Unis

Mercredi 5 Novembre 2014 - 19:00

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Le ministre délégué à la Marine marchande, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, et l’ambassadrice des Etats-Unis au Congo, Stéphanie Sullivan, se sont entretenus, le 5 novembre à Brazzaville, sur la coopération entre le Congo et les Etats-Unis, notamment l’appui de la garde côte américaine dans l’amélioration de la sûreté au port de Pointe-Noire.

Il a été aussi question, au cours de l’entretien, d’un programme envisagé par les deux parties qui va être certainement planifié, et qui prévoit une collaboration en matière d’échanges et de formation des cadres. Aujourd’hui dans le cadre de l’amélioration de cette sûreté, les objectifs précis ont été définis par les deux parties, des visites réciproques vont pouvoir continuer pour bien sécuriser le port et les côtes de Pointe-Noire, élargies au contour du Golfe de Guinée.

« Cela facilite le commerce et donne une possibilité au port de Pointe-Noire de devenir un hub pour le transport maritime. La collaboration en matière d’échanges et de formation est déjà en cours. Nous sommes en train de planifier une visite à ce propos aux Etats-Unis. De temps en temps, nous aurons la possibilité de renforcer leurs capacités dans la formation sur place ou à l’extérieur du Congo », a déclaré l’ambassadrice à l’issue de l’audience.

À l’occasion de cet entretien, Stéphanie Sullivan a annoncé à son interlocuteur qu’il est attendu aux Etats-Unis.

La diplomate américaine s’est ensuite entretenue avec le ministre de la Pêche et de l’aquaculture, Bernard Tchibambelela. Les deux interlocuteurs ont parlé des actions à mener dans le domaine de la pêche en général, et de la possibilité de pouvoir former les jeunes pour les encourager à s’investir dans la pisciculture commerciale, source d’emploi certes, mais aussi source de revenu en particulier. Ils ont par ailleurs, évoqué l’éventuelle rénovation des infrastructures de conservation du poisson au Congo.

Pour Bernard Tchibambelela, « pour l’instant nous sommes au stade des idées. Il fallait bien commencer par les idées, puis formaliser après les projets et envisager une coopération bien plus bénéfique pour nos deux pays », a-t-il conclu.

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

L'entretien entre le ministre de la pêche et de l'aquaculture et l'ambassadrice des Etats-Unis au Congo