Coopération : l’Algérie disposée à accompagner le Congo dans la formation des cadres

À l’issue d’une audience, le 17 mai, avec le président du Sénat, André Obami Itou, le diplomate algérien a dit que les domaines concernés par cette formation sont notamment : la diplomatie, le transport et la marine marchande, l'enseignement supérieur et la  formation professionnelle.

Cette volonté algérienne fait suite à la récente signature à Alger de près de 15 accords destinés à relancer la coopération entre le Congo et l’Algérie. « La visite d’Etat que vient d’effectuer le président Denis Sassou N’Guesso à Alger dont les résultats parlent d’eux-mêmes nous a permis de faire le point de notre coopération dans plusieurs domaines », a indiqué Benattou Mohamed. Et de promettre : « nous allons nous atteler à rendre à la relation Algéro-congolaise le niveau d’exception qui doit être la sienne ». Denis Sassou N’Guesso a effectué du 27 au 30 mars dernier, une visite d’Etat en Algérie sanctionnée, entre autres, par un entretien avec son homologue Abdelaziz Bouteflika.

Le président du Sénat et le diplomate algérien ont évoqué la possibilité de consolider les relations parlementaires entre les deux pays, en mettant l’accent sur le travail législatif. « Nous avons également parlé de la coopération parlementaire entre l’Algérie et le Congo, dans le cadre d’un échange d’expériences et d’informations au niveau bilatérale mais aussi dans le cadre du Parlement panafricain qui réunit tous les parlements du continent pour hisser et surmonter les idéaux de l’Afrique », a-t-il déclaré.

Au sujet de la crise libyenne, Benattou Mohamed a reconnu que celle-ci préoccupe le Congo et l’Algérie, ce dernier pays étant voisin de la Libye avec qui il partage une large frontière. L’Algérie, a-t-il rappelé, vient d’abriter la 11è réunion des pays voisins sur la Libye à laquelle à participer le ministre congolais des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais des étrangers, Jean Claude Gakosso. La rencontre avait pour objectif, « de réunir toutes les parties dans le cadre d’un dialogue libyen-libyen sans ingérence étrangère et aller ainsi vers une réconciliation selon les contours de la position que partagent le Congo et l’Algérie pour pouvoir mettre fin à cette crise qui dure depuis 2001 ».                                                                                                                                                                                                                

Rappelons que le chef de l’Etat congolais préside le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la crise libyenne. A ce titre, Denis Sassou N’Guesso avait convoqué le 27 janvier à Brazzaville, une réunion à l’issue de laquelle toutes les parties prenantes libyennes ont été invitées à participer pleinement au processus politique et aux différents efforts de réconciliation nationale, afin de chasser les démons de la division et d'enterrer définitivement la hache de guerre qui déchire leur pays.