Coopération : Michaëlle Jean entend soutenir l’émancipation de la femme congolaise

Samedi 22 Février 2014 - 17:11

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

À la tête d’une délégation au Congo, la chancelière de l’université d’Ottawa (Canada), Michaëlle Jean, a été reçue en audience le 21 février par la ministre congolaise de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Catherine Embondza-Lipiti

L’ancienne gouverneure générale et commandante en chef du Canada (2005-2010), Michaëlle Jean, a présenté à la ministre le programme de partenariat visant le renforcement des compétences, des capacités et de la professionnalisation au Congo. Un pays qui vise l’émergence à l’horizon 2025. La chancelière de l’université d’Ottawa, également envoyée spéciale de l’Unesco pour Haïti, a indiqué que sa visite chez la ministre en charge des questions féminines s’inscrivait dans le cadre de son  soutien à l’émancipation de la femme congolaise.

« Dans ce pays, les femmes constituent la moitié de la population. Il faut absolution qu’elles puissent jouer un rôle essentiel dans le développement du Congo en fonction de leurs besoins de professionnalisation. Les femmes doivent absolument faire partie de l’équation pour le développement, c’est incontournable. C’est dans cet esprit que je suis venue rencontrer la ministre pour qui cette visite tombait à point nommé parce que son département ministériel accusait un déficit de formation », a expliqué Michaëlle Jean à sa sortie d’audience.

Elle a également informé Catherine Embondza-Lipiti de la décision de l’université d’Ottawa d’étendre et d’intensifier ses programmes de coopération avec les universités des pays francophones. Michaëlle Jean a par exemple annoncé l’exonération substantielle des frais de scolarité supplémentaires pour les étudiants des pays francophones qui paieront désormais les mêmes montants que les étudiants canadiens. L’un des objectifs de l’université d’Ottawa est de faciliter la mobilité des étudiants et des chercheurs en vue de favoriser les échanges Nord-Sud. « Plusieurs universités le plus souvent vont vers les pays étrangers pour recruter les étudiants, ils ont aussi les frais de scolarité les plus élevés. Nous avons décidé que cela ne devrait pas se faire de la sorte, on arrive avec une offre que nous estimons très généreuse vers les pays de la Francophonie, qui est une exemption substantielle des frais de scolarité sur tous nos programmes, dans toutes les disciplines, dans toutes les facultés, sans quotas, illimitée », a-t-elle ajouté.

Des programmes professionnels et des programmes d’études supérieures sont offerts dans les dix facultés de l’université d’Ottawa : arts, éducation, génie, études supérieures et postdoctorales, sciences de la santé, droit (common law et droit civil), école de gestion Telfer, médecine, sciences et sciences sociales. Cet établissement d’enseignement supérieur est considéré comme un milieu dynamique et cosmopolite où plus de 40 000 étudiants originaires d’au-delà de 150 pays étudient, travaillent et se divertissent en français comme en anglais.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Photo : Les deux parties pendant l’audience. (© Adiac)