Coopération parlementaire : la France disposée à renforcer les échanges avec le Congo

Vendredi 26 Août 2016 - 18:20

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 Au cours d’une audience qui lui a été accordée le 26 août, à Brazzaville, par le président de la chambre basse du Parlement, Justin Koumba, l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery a indiqué qu’il est important de renforcer les échanges entre les Assemblées nationales de la France et du Congo.

« Il y a une tradition d’amitié parlementaire entre la France et le Congo. Nous pensons que dans les mois à venir, il est nécessaire de reprendre le rythme des échanges entre nos deux chambres basses du Parlement. Cela est d’autant plus important que ces échanges portent sur les groupes d’amitié et les missions des administrateurs parlementaires ; parce que dans le cadre des sessions budgétaires et autres, il parait indispensable qu’ils aient plus de rudiments techniques. Si la France pouvait aider le Congo dans ce sens, ce n’est pas mauvais », a-t-il précisé.

Il a rappelé le rôle que joue l’Assemblée nationale dans la construction de la démocratie. « Ma visite chez le président de la chambre basse du Parlement s’inscrit dans le cadre de mes premiers cycles de contacts au Congo. C’est pour rendre hommage au rôle que joue l’Assemblée nationale dans le fonctionnement des institutions et la consolidation de la démocratie. On ne peut imaginer une démocratie vivante qui ne soit pas incarnée par les élus du peuple », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, on entend souvent le peuple dire que si les débats ne se passent pas de la manière souhaitée à l’hémicycle, il n’hésitera pas de descendre dans la rue. Ainsi, a-t-il ajouté, on doit tout mettre en œuvre pour que les débats se passent de manière admissible par le peuple au niveau du Sénat et de l’Assemblée nationale.

Répondant à la question d’un journaliste sur la sécurité au sein de la sous-région d’Afrique centrale, notamment en République démocratique du Congo, au Burundi et en Centrafrique, Bertrand Cochery a indiqué qu’ils ne sont pas allés dans les détails sur  ce sujet ; si ce n’est, a-t-il dit, dans l’angle de la responsabilité que les parlementaires de tous les Etats de la sous-région doivent avoir dans le cadre des échanges pour que le règlement des conflits se fasse au moyen du dialogue et non de  la violence.

 

 

  

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Bertrand Cochery

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