Coopération : une bouffée d’oxygène pour la RDC

Globalement, cet argent  vise à ramener la performance et à renforcer la résilience de l’économie congolaise en cette période de ralentissement de la croissance à la suite de la chute des cours mondiaux des matières premières. Depuis fin 2015 et même plus durement en 2016, les effets se font ressentir sur les différents indicateurs macro-économiques. Lors de la 7^e Revue organisée les 2 et 3 mars à Kinshasa, plusieurs recommandations ont permis de mettre un accent particulier sur certaines urgences.

On sait par exemple que ce financement additionnel sera orienté, entre autres, dans la création des camps d’apprentissages aux métiers pour les jeunes et la poursuite des efforts de pacification du pays. Avec une population jeune et travailleuse, la RDC dispose d’un atout considérable pour chercher son développement dans d’autres secteurs que les ressources naturelles. Il est important de préparer ces jeunes à mieux contribuer à l’essor de l’économie de leur pays grâce à cette formation qui leur ouvre de nouvelles perspectives d’avenir.

Sur un autre volet, l’intérêt porté sur la pacification du pays dans un contexte de recrudescence des violences vise simplement à susciter plus d’attractivité. Mais d’autres objectifs non moins importants sont repris dans ce financement additionnel. Il s’agit de la réforme des finances publiques, du renforcement du système fiscal, de l’amélioration du climat des affaires pour la création des emplois des jeunes, de l’accélération de la décentralisation financière et du renforcement du processus fiscal pour optimiser les résultats.