Cop21: le point focal national décide de promouvoir la plantation des arbres et des foyers améliorés

Jeudi 17 Septembre 2015 - 15:00

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C’est l’une des conclusions de l’atelier de validation du Projet de contribution de la République du Congo, tenu au ministère des Affaires étrangères de Brazzaville sous les auspices du directeur de cabinet du ministre du Tourisme et de l’environnement, Léonard Niéré.

L’objectif ultime de cet atelier qui a réuni les experts nationaux et internationaux était de valider le projet, autrement dit de parvenir à un accord juridiquement contraignant applicable à tous les États parties, relatif à la 21e conférence de la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques, qui se tiendra à Paris en France.

Marcel Pambou du point focal national climat, a déclaré que ce document contient des mesures et des engagements que le pays peut prendre et qu’il devrait mettre réellement en pratique pour contribuer à la lutte contre les changements climatiques. Car, chaque pays doit faire un effort pour contribuer à la lutte contre le changement climatique.

En effet, la convention a imposé aux pays industrialisés la responsabilité de lutter contre ce phénomène, tenant compte du principe de la responsabilité commune mais différenciée. C’est d’ailleurs, ce qui justifie l’adoption, en 1997, du protocole de Kyoto. Celui-ci énonce des objectifs juridiquement contraignants de réduction d’émissions pour les pays industrialisés, et crée des mécanismes innovants pour aider les pays à atteindre ceux-ci. Lors de la 17e conférence des Parties tenue à Durban, en Afrique du sud en 2011, s’est dégagée la nécessité de mettre tous les pays sur un même pied d’égalité quant à la lutte contre les changements climatiques, et donc d’élaborer un nouvel instrument juridiquement contraignant pour tous les États Parties. Il a été retenu que le nouvel accord devra s’appliquer «  à toutes les parties ».

C’est ainsi qu’un groupe de travail a été mis en place en vue d’élaborer un nouvel accord, qui pourrait prendre la forme d’un protocole, d’un instrument juridique ou d’un résultat concerté ayant force de loi, et qui devrait être achevé au plus tard en 2015 et entrer en vigueur en 2020. Il est prévu que l’accord soit signé lors de la 21e Conférence des Parties de Paris, a indiqué Léonard Niéré, lors de la cérémonie d’ouverture.

Cependant, malgré les engagements pris par les pays industrialisés, il s’est avéré que les objectifs fixés par le protocole n’ont pas été atteints. De plus, au fil des temps, certains pays en développement, tels que la Chine, le Brésil, l’Inde, ont atteint un certain niveau de développement qui les a amenés au même niveau, voire plus, d’émission des gaz à effet de serre que les pays industrialisés.

A l’issue des travaux, Marcel Pambou a déclaré : « Nous avons adopté le document qui contient un certain nombre de mesures, entre autres promouvoir la plantation des arbres et les foyers améliorés. Nous allons utiliser des technologies propres, moins polluantes. »

Avant d’annoncer que ce document sera soumis au secrétariat de la Convention, parce qu’il faut un nouvel accord qui puisse remplacer le protocole de Kyoto dans la lutte contre les changements climatiques. Dans ce nouvel accord il sera intégré les mesures prises au niveau national.  

Bruno Okokana

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