COP23 : « Journalistes verts » souhaite un appui considérable à la RDC

Vendredi 10 Novembre 2017 - 17:15

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L' association estime que le pays  a droit à un soutien significatif des États réputés pollueurs de la planète, après qu'il a ratifié l’Accord de Paris sur le climat.

L’organisation des reporters et médias pour la protection de l’écosystème de la RDC, « Journalistes verts » (JV), a exprimé son souhait, le 9 novembre dans un communiqué, à la faveur de la 23e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP23) dont les travaux se tiennent depuis le 6 novembre à Bonn, en Allemagne. « Nous sommes à l’avant-plan de soutien aux plans d’action nationaux en faveur du climat, nous l’avons fait pour soutenir la ratification de l’Accord de Paris par le Parlement », a affirmé cette organisation.

Cette conférence de Bonn, a expliqué l'ONG, permettra d’intensifier le dynamisme des villes, États, régions, territoires, entreprises et sociétés civiles qui soutiennent les plans d’action nationaux en faveur du climat mais aussi de mettre en relief l’objectif de température convenu à l’échelle mondiale et les objectifs, immenses, de l’Agenda 2030 pour le développement durable. Pour JV, le pays ayant ratifié cet accord à travers son Parlement a, par ce fait, droit aux bénéfices reconnus aux Etats visiblement engagés en conformité avec l’Accord de la capitale française sur le climat. « L’assainissement de nos espaces de vie devra occuper une place de choix dans notre plaidoyer, puisque la communauté des êtres vivants que nous sommes, appelée biocénose, et le milieu dans lequel nous vivons, appelé biotope doivent être protégés et assainis des effets nocifs de gaz émis », a souligné l'association.

La RDC adhère à l’Accord de Paris

Les deux chambres du Parlement, rappelle JV, avaient séparément ratifié l’Accord de Paris. Alors que le Sénat congolais l’avait adopté le 31 octobre en seconde lecture, l’Assemble nationale l’a, quant à elle, adopté le 15 octobre 2017. La RDC fait partie des 195 pays qui ont, en 2015 à Paris, adopté cet accord universel qui recommande notamment à chaque pays membre d’œuvrer pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en vue de réduire le réchauffement de la planète. Cette convention prévoit de contenir le réchauffement climatique « bien en dessous de 2 °C » et si possible de viser à « poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C ».

Déjà bénéficiaire d’un montant de 250 millions de dollars américains sur un total de 1 milliard de dollars sollicité dans le cadre de l’initiative Forêt d’Afrique centrale, la RDC entend en recevoir d’autres dans le cadre du fonds vert climat. « D’ici à trois ans, soit en 2020, des fonds pourraient être débloqués au bénéfice des pays éligibles à une bagatelle de l’ordre de 100 milliards de dollars, la RDC, pays en développement, en fera sans doute partie mais il faut des projets potables », a avisé JV.

Lucien Dianzenza

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