Couleurs de chez nous : la Congolaise (4)

Jeudi 18 Juillet 2019 - 20:54

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Adieu les Madeleine ou Thérèse ; les Chantale et Lydie ! Page tournée pour les Pamela et Raïssa nées autour des années 1980. Place désormais aux prénoms féminins qui trahissent l’état d’esprit des parents et les ambitions des couples.

La mode à partir de 1990 est aux Christy, Belvie, Fabrelle ou Jeansy. On trouvera ici un mixage de prénoms du père et de la mère. La fille congolaise de cette génération a l’avantage d’être fortement scolarisée malgré le niveau actuel qui laisse interrogateurs les observateurs. Peut-être est-ce en raison de sa passion pour les études qu’elle a remis au second plan la maternité.

En effet, les Congolaises des années 1990 ne sont pas assez portées vers la vie conjugale et la maternité. La majorité atteint 25 ans d’âge sans enfant et sans époux avec, cependant, une expérience sentimentale dite « queue de poisson », car non concentré sur un candidat.

Matérialistes, elles le sont et restent exigeantes à l’égard des hommes en termes de statut social et de capacités financières. Femmes ouvertes aux évolutions du monde, ces Congolaises de moins de trente ans aujourd’hui vivent à l’image des stars de cinéma tellement influencées par les séries télévisées.

On le remarque par leur habillement sexy et si un recours est permis au pagne, leur préférence va vers les pantalons Jean ou tissus. Leur alimentation épousant quelques caprices de mondaines, les croissanteries sont leurs sites privilégiés contrairement à leurs aînées et mamans qui fréquentent les restaurants et autres « ngandas » de chez nous où l’on sert le « liboké » (poisson à l’étouffé) et la bière locale.

Présentes sur la toile et dans les réseaux sociaux, elles s’en servent comme espace de visibilité, de promotion personnelle et, voire, de manipulation. Dispendieuses, elles veulent aussi pour leurs partenaires qu’elles finissent par évacuer à la moindre contre-performance. D’où la diversité des partenariats qu’on leur reproche mais en vain. D’où aussi, cette tentation de viser ceux d’un plus important et imposant.

Ont-elles quelques vertus ? Assurément. Mais le contexte social ne laisse pas trop leurs qualités s’exprimer même si, pour se donner bonne conscience, elles savent se réfugier dans la religion. Insouciante, tel est l’autre trait de cette Congolaise qui ne résiste pas devant un danger, tellement attirée par le gain.

C’est avec cette génération que bien de bonnes mœurs sont mises à mal à tous points de vue. Il n’est que de citer certains interdits qui sous-tendent la société congolaise. À l’image de ce que nous renvoient les films et à la lecture des procès-verbaux de la police qui soulignent des cas d’incestes et de viol souvent développés par ces filles. Tout comme la sexualité qui, tout en étant précoce, est intensifiée par la consommation de produits suspects.

Pour terminer, les quatre portraits alignés sur la femme congolaise sont dictés par ce seul souci de voir la femme congolaise opter pour un changement de mentalités. Surtout celle des années 1990 au centre du présent portrait dont la conduite morale pose un sérieux problème. /-

 

   

 

 

 

Van Francis Ntaloubi

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