Covid-19 : un appui pour améliorer l'implication du secteur privé de la santé

Mercredi 8 Juillet 2020 - 13:45

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Le ministère chargé de la Santé et l’Organisation mondiale de la santé (OMS-Congo) travaillent sur une démarche visant à renforcer les capacités des structures sanitaires privées en vue d’améliorer la capacité de riposte à la Covid-19.

La majorité des cas liés à la Covid-19 passent d’abord par les structures sanitaires privées avant d’arriver dans les hôpitaux publics à un stade avancé de la maladie où parfois plus rien ne peut être rattrapé, a fait constater l’Inspecteur général de la santé, le Pr Richard Bileckot, qui a présidé, le 7 juillet à Brazzaville, la réunion entre le secrétariat du Comité technique de riposte à la pandémie, l’Alliance du secteur privé de la santé et l’OMS-Congo. « Le secteur privé représente 56% d’offres de soins contre 44% d’offres publiques », a-t-il reconnu, soulignant la nécessité entre les deux secteurs, partenaires de longue date, d’harmoniser le travail de riposte à la Covid-19.

C’est donc dans ce contexte que l’OMS vient activer le partenariat public-privé pour mieux faire face aux impératifs qu’impose la pandémie. « Le secteur privé n’est pas totalement impliqué dans la riposte. C’est pourquoi l’OMS vient présenter un projet en vue d’impliquer le secteur privé sur trois plans : sensibilisation de la population à la pandémie, le renforcement des capacités de laboratoire notamment dans le volet prélèvement pour accélérer le dépistage et la prise en charge des malades », a expliqué Jean Chris Mounkala, représentant la structure onusienne à cette rencontre.

Le président de l’Alliance du secteur privé de la santé, le Dr Jean Daniel Ovaga, a salué l’initiative du ministère de tutelle pour cette mutualisation d’efforts entre les deux secteurs de la santé et l’implication de l’OMS dans le but d’améliorer en quantité et en qualité l’offre de soins. « Ces malades, dans un premier temps, viennent d’abord chez nous dans le privé. Nous devons donc être en mesure de diagnostiquer, de tracer, d’isoler, et de confiner. Nous sommes sûrs qu’avec la mutualisation des atouts nous arriverons à infléchir la courbe de cette pandémie dans notre pays », a-t-il déclaré.  

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Réunion des secteurs public et privé avec l'OMS

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