Criminalité à Brazzaville : les officiers de police judiciaire invités à combattre le phénomène « Bébés noirs »

Vendredi 7 Avril 2017 - 20:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Gakala Oko, a entretenu le 7 avril à Brazzaville, les Officiers de police judiciaire (OPJ) sur les questions de paix et de sécurité à Brazzaville, les invitant à tout mettre en œuvre  pour éradiquer le phénomène « Bébés noirs » qui continue de sévir dans la  capitale congolaise.

Pour cette énième fois, le procureur de la République a été ferme envers les Officiers de police judicaire, notamment les commissaires de police et les commandants de région de gendarmerie territoriale, conformément aux instructions qu’il a reçues du ministre de tutelle, Pierre Mabiala.

« Je vous invite ce jour à réfléchir et à bâtir des stratégies en vue d’éradiquer le phénomène dit « Bébés noirs » qui sévit dans notre ville capitale. Dans l’intérêt de préserver la paix et la sécurité de nos concitoyens, il nous faut absolument barrer la route et mettre hors d’état de nuire ces bandits, ces criminels et leurs complices », a souligné André Gakala Oko aux OPJ.

Dans l’application de cette directive, les OPJ devront, en tant que spécialistes, élaborer de nouvelles stratégies plus efficientes avant d’organiser des patrouilles mixtes afin de poursuivre et traquer ces délinquants et gangsters jusqu’à leur dernier retranchement.

Ces patrouilles judiciaires avérées musclées, dont la date de lancement n’est pas encore connue, seront déployées sur toute la circonscription judiciaire du Tribunal de grande instance de Brazzaville.

Elles seront coordonnées par le directeur départemental de la police de Brazzaville et le commandant de Région de gendarmerie, sous le contrôle du procureur de la République, en tant que garant de l’ordre public.

Il sied de rappeler que le phénomène Bébés noirs, qui sévit sans répit à Brazzaville depuis plus d’un an déjà, est une nouvelle forme de banditisme tenue par les jeunes. Assassins et bandits de grand chemin, ces jeunes dont l’âge varie entre 15 et 25 ans sèment la terreur dans la ville, le plus souvent dans les quartiers nord de la ville.

A leur passage, ces inciviques sans pudeur volent, violent, agressent et assassinent les citoyens avec les armes blanches, même au grand jour, au vu et au su de tout le monde.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

André Gakala Oko s'adressant aux OPJ (photo adiac)

Notification: 

Non