Crise libyenne : l’Algérie, l’Egypte et la Tunisie réaffirment leur attachement à une solution politique

06-06-2017 12:05

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Les ministres des Affaires étrangères de ces pays ont insisté le mardi 6 juin à Alger, à l’issue d’une réunion sur la Libye, pour une solution politique à la crise libyenne. Ils ont également réitéré leur rejet à toute « ingérence » et de « l’opinion militaire » dans ce pays.

Dans une déclaration dite d’Alger, les ministres se sont prononcés « en faveur d’un règlement inclusif en Libye ». Ses trois voisins ont souligné l’impératif de rejeter « le recours à la violence » et l’interdiction de prendre toute mesure de nature à entraver le processus de règlement politique à la crise libyenne qui prolongerait la souffrance du peuple libyen, particulièrement au niveau économique et humanitaire.

Estimant que la solution politique est « le seul moyen pour résoudre la crise en Libye à travers un dialogue inclusif », Alger, le Caire et Tunis ont mis en garde contre les « retombées de la dégradation de la situation sur la sécurité et la stabilité dans ce pays et de toute la région ». Ils ont noté qu’un tel climat « sert les intérêts des groupes terroristes et leur ouvre la voie pour élargir leurs activités criminelles ».

Outre la situation en Libye, l’Algérie, l’Egypte et la Tunisie sont préoccupés par l’insécurité à leurs frontières avec ce pays, devenu une nation de transit à la fois pour les groupes djihadistes, les trafiquants d’armes et de nombreux migrants souhaitant rejoindre l’Europe.

Signalons que c’est après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, à la suite d’une révolte populaire en 2011, qu’un vide politique et sécuritaire s’est créé dans le sud de la Libye, laissant la place aux trafics en tous genres, à la montée en puissance des milices locales et de groupes terroristes.   

Nestor N'Gampoula

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