Crise libyenne : les villes et tribus adhèrent à la démarche de l’Union africaine

Vendredi 2 Février 2018 - 19:00

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Longtemps hésitantes sur la démarche proposée par l'organisation régionale, les villes et tribus libyennes ont finalement saisi les enjeux de cette médiation. Elles estiment que la voie proposée par cette organisation continentale est la meilleure qui soit, pour garantir le dénouement définitif de la crise.

Le président du Conseil suprême des villes et tribus libyennes, Ageli Abdoussalam Brani, l’a avoué, le 1er février à Brazzaville, lors d’un entretien avec le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye.

« La Libye étant membre de l’Union africaine, nous soutenons que seule elle s’occupe des problèmes de l’Afrique et spécialement la cause libyenne. Les villes et tribus libyennes réaffirment leur adhésion à la démarche de l’Union africaine, conduite par le président congolais », a affirmé le président du Conseil suprême des villes et tribus libyennes.

Le responsable libyen n’est pas revenu en détail sur les axes essentiels définis dans cette démarche proposée par l'organisation panafricaine, mais l’on retient que celle-ci privilégie la voie d’un dialogue inclusif. Il s’agit d’une table ronde qui réunira l’ensemble des belligérants en vue de trouver un consensus politique qui ouvrira la page aux élections libres, démocratiques et apaisées.

Conscient des efforts consentis par le Comité de haut niveau de l’Union africaine dans le règlement pacifique de cette crise, Ageli Abdoussalam Brani rêve déjà l’ouverture du processus électoral. Il a témoigné sa gratitude ainsi que celle des Libyens au chef de l’Etat congolais, au regard de son implication depuis 2011, pour garantir le règlement pacifique de cette crise.

« On sait que le président Denis Sassou N’Guesso s’occupe du dossier de la Libye depuis 2011 jusqu’à ce jour. Nous le remercions, parce qu’il est fidèle à l’Afrique et se préoccupe de la situation qui prévaut actuellement en Libye. Nous lui faisons confiance », a-t-il martelé.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Le président de la République s'entretenant avec le président du Conseil suprême des villes et tribus libyennes le 1er février 2018

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