Culture démocratique : le PNUD lance la troisième phase du "projet élection"

Mardi 2 Décembre 2014 - 12:15

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La troisième phase du « projet élection » a été lancée le 1er décembre à Brazzaville. Le projet est destiné à renforcer les capacités des acteurs étatiques et non étatiques au processus électoral.

Ce projet dont les premières phases ont été exécutées en 2012, 2013  et au milieu de cette année, entre dans sa troisième phase dite de capitalisation des acquis. Initié par le gouvernement du Congo et ses partenaires au développement notamment le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud),  il vise en effet à favoriser la pérennisation des effets et des impacts à travers  la formation et les évaluations qui vont être effectuées. « La capitalisation, c’est ce qui nous réunit ce jour. Il s’agit d’un aspect que les parties prenantes avaient très tôt identifié lors des phases antérieures comme objectif parmi d’autres », a déclaré, à l’ouverture, Guillaume Bonkoutou, le conseiller du ministre de l’Intérieur et de la décentralisation.

Cette troisième phase repose sur deux principaux axes d’actions à savoir, le renforcement de l’expertise locale en matière d’administration électorale à travers une formation de dix jours grâce à la méthode dite « bridge » reconnue mondialement comme la meilleure. Celle-ci sera assurée par l’institut Gorée du Sénégal ainsi qu’à l’évaluation des acquis qui se fera dans le cadre d’un atelier prévu après ses assises. 

Il sied de rappeler qu’au  titre des deux premières phases de ce projet, plusieurs actions ont été menées tant à l’endroit des structures de l’État, en charge des élections, qu’à l’endroit de la population et de la société civile active dans le domaine des élections. L’action,  comme l’a fait savoir l’un des représentants du système des Nations unies, va de la sensibilisation à la formation des acteurs en passant par les enquêtes de perception des populations face aux processus électoraux conduits par le gouvernement, au plaidoyer pour la conclusion d’un code de bonne conduite entre les acteurs politiques prélude aux élections de 2012, la formation des moniteurs des médias et l’implantation d’une unité de monitoring des médias au sein du Conseil supérieur de la liberté de communication (Cslc), le coaching de la société civile en matière d’observation des élections, la formation des femmes candidates aux élections locales.

 

 

 

Jean Jacques Koubemba