Cyld Mouanda : « Les Diables rouges, on les a toujours dans un coin de la tête, mais les choses arriveront au bon moment »

Lundi 6 Mars 2017 - 7:28

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Le Sénégal tout entier l’a découvert l’année dernière lors d’une finale époustouflante perdue face à Niary Tally. Formé à Bosco Lumière et passé par Cara et Diables noirs, Cyld Mouanda a mis son talent au service de Casa sport. Le milieu excentré nous parle de son parcours, ses ambitions et du championnat sénégalais.

Les Dépêches de Brazzaville : Cyld bonjour, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Chyld Mouanda : Je suis Cyld Mouanda, j’ai commencé le foot en jeune au sein du club de Bosco lumière avant d’intégrer le TP Caiman. La meme année, j’ai participé au Tournoi Airtel jeune talent où j’ai terminé meilleur joueur, ce qui m’a permis d’aller passer un stage de formation au Gabon. À l’issue de ce stage, le coach Eddy Hudanski m’a sélectionné pour intégrer les DR U17 et le CNFF où j’ai passé 2 ans. À la sortie du CNFF, tout est allé très vite pour moi, une année avec les Diables noirs et nous avons terminé finaliste de la coupe du Congo, l’année qui suivait Cara m’a recruté, après une bonne saison, j’ai atterri au Sénégal à Casa Sport.

LDB : Comment s’est fait ton transfert à Casa Sport ?

CM : Après ma bonne saison à Aiglon, j’ai reçu l’appel d’un ancien dirigeant qui m’a demandé si j’étais intéressé par le Casa Sport.

LDB : Et comment s’est passé ton intégration ?

CM : Très bien, il faut dire que dès le premier jou, j’ai été mis dans de bonnes conditions et le reste a suivi.

LDB : Pour avoir connu les deux championnats, comment juges-tu le championnat sénégalais par rapport à celui du Congo ?

CM : Il y a plus de rigueur et de sérieux au Sénégal, les clubs sont bien structurés et très professionnels.

LDB : Mais pourtant les clubs sénégalais sont quasiment inexistants sur la scène, s’arrêtant souvent qu’à l’étape des préliminaires, comment l’expliques-tu ?

CM : Il faut savoir que les clubs sénégalais sont souvent pillés et manquent de joueurs expérimentés, ce qui est important pour les tournois continentaux qui demandent beaucoup d’expérience. Les jeunes partent souvent très tôt à l’étranger

LDB : Justement le championnat sénégalais est un bon vivier pour les clubs de l’étranger, rêves-tu du même parcours que ces jeunes ?

C.M : C’est juste ma deuxième année ici, l’an passé j’ai eu des contacts, mais je ne suis pas pressé, je veux prendre mon temps et bosser dans la discrétion.

LDB : Pour revenir à l’adaptation, la Casamance est à des kilomètres de Dakar (ndlr : 423 KM) où il y a une forte colonie congolaise, notament des étudiants, reçois-tu du soutien de leur part ?

CM : Oui énormément, j’ai été surpris la saison dernière de les voir en masse. Depuis, à chaque match que je livre à Dakar, ils sont toujours là à m’encourager. 

LDB : Pour terminer, tu as connu l’équipe nationale en jeune, cela te manque-t-il ?

CM : Les Diables rouges, on les a toujours dans un coin de la tête, mais les choses arriveront au bon moment et comme je l’ai dit…je veux travailler dans la discrétion pour mieux rebondir.

  

 

Camille Delourme

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