Danse contemporaine : deux chorégraphes sur une même scène

Lundi 23 Juillet 2018 - 18:10

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Les compagnies IPtanz, de la chorégraphe allemande Ilona Paszthy, et Plante planétaire, du Congolais Jean Claude Kodia, présenteront, le 27 juillet au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi et  le 28 juillet à l’Institut français du Congo, le projet de création d’ensemble intitulé « Le corps comme un conteneur ».

La chorégraphe allemande est venue pour la première fois à Brazzaville sur invitation de son homologue congolais, Jean Claude Kodia alias Diako, pour livrer un spectacle d'ensemble. Les deux artistes travaillent en synergie depuis trois semaines sur les techniques du projet de création « Le corps comme un conteneur », initié en 2017 en Cologne, en Allemagne, et finalisé en Belgique.

Ils démontreront par le biais de la danse à quel moment le corps devient déchet, se démolit ou se décompose. Ilona Paszthy et  Jean Claude Kodia offriront aux spectateurs un moment unique et singulier avec des danseuses et danseurs comme Diana Tredder, Stéphanie Schimmbeck, Léa Rosline Tamboue, Jean Francis Pandzou, Christina la dramaturge et Miguel le scénographe.    

« Nous avions signé un partenariat entre les deux compagnies. Nous travaillons ensemble sur les différentes techniques de ce projet de création, notamment le dépouillement, la faiblesse, l’énergie et la force du corps », a indiqué le chorégraphe Diako.    

Par ailleurs, il a remercié le ministère de la Culture et des arts ainsi que l’Institut français du Congo pour leur avoir ouvert les portes et donné un espace de travail. « Ils nous ont accordé des locaux de répétitions sans aucun dérangement.  C’est vrai que l’argent est aussi important mais la première des choses, c’est l’espace de travail, parce que c’est le travail qui produit l’argent. Le ministère de la Culture a mis à notre disposition un espace où nous pouvons loger ou travailler administrativement, c’est déjà un pas que nous avons reçu », a-t-il expliqué. De même, il a salué le gouvernement pour l'intérêt qu'il accorde aux artistes.  « Coup de chapeau au gouvernement, parce qu’il y a une lettre du Premier ministre, envoyée dans les différents centres, qui donne l’autorisation aux artistes congolais d’avoir la priorité de faire leur travail », a fait savoir le chorégraphe congolais.

Il a invité le public à aller nombreux découvrir la première symbiose chorégraphique congolo-allemande. Rappelons que le chorégraphe s’inspire du réel comme de l’irréel, de la condition de l’homme et de son environnement. L’entrée à ce spectacle est libre.

Rosalie Bindika

Légendes et crédits photo : 

Les artistes en séance de travail Une séance de répétitions

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