Débat sur la Constitution : le PCT met fin au long suspense

Après avoir observé longuement le développement du débat sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002, le Parti congolais du travail (PCT) vient de dire "Oui" à la question. C'était à l’issue de la quatrième session ordinaire de son Comité central qui s’est tenue du 28 au 31 décembre à Brazzaville.

Le PCT justifie sa position par le désir, dit-il, de vouloir moderniser les institutions de la République pour les arrimer aux nouvelles exigences contextuelles qui répondent, selon lui, à l’ambition du Congo de devenir pays émergent à l’horizon  2025. Dans son discours de clôture de la session, le secrétaire général du PCT, Pierre Ngolo, a tenu à préciser que « ce débat n’est pas un diktat de son parti sur les autres forces politiques. Il se fera dans un cadre de dialogue et d’échange qui déboucheront sur un consensus national ». Il a appelé, par ailleurs, toutes les forces vives du Congo à placer l’intérêt général au-dessus des appétits égoïstes. Pierre Ngolo a salué l’esprit d’écoute et de tolérance qui ont caractérisé les membres du Comité central pendant les débats sur cette question. Il s’est félicité de la convivialité  qui a entouré le déroulement des travaux.

 Cette session, a-t-il ajouté, a permis au PCT de faire l’analyse critique de la gouvernance publique afin d’en déceler les insuffisances et d’y proposer les palliatifs. C’est une manière, a-t-il renchéri, de garder le parti plus proche du peuple et de ses préoccupations. Les membres du Comité central du PCT ont adopté une motion de confiance au président de la République, président du comité central du PCT.