Décès de Marcel Ntsourou : Le gouvernement ne rejette pas l'idée d'une autopsie

Mercredi 22 Février 2017 - 18:30

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Le ministre de la Communication et des médias, Thierry Moungalla, a déclaré  le 22 février à Brazzaville que le gouvernement pourrait marquer son accord pour une  autopsie de la dépouille mortelle de Marcel Ntsourou, si cela est le souhait de la famille.

 

 

Thierry Moungalla qui a animé une conférence de presse sur le sujet a appelé les uns et les autres à l'apaisement. Il s'est ensuite appesanti sur l’enquête ouverte par le gouvernement sur cette affaire, avant de retracer les faits tels qu’ils se sont déroulés le vendredi 17 février, date du décès  de Marcel Ntsourou. « C’est autour de 11 heures que Franck Mbani, neveu de Marcel Ntsourou, codétenu de ce dernier  et qui partageait la même cellule avec lui, alerte le directeur de l’administration pénitentiaire sur la survenance d’un malaise sur la personne de Marcel Ntsourou »​, a indiqué le porte- parole du gouvernement. Et de préciser que le directeur de la Maison d’arrêt, constatant  la gravité du malaise, a décidé de conduire Marcel Ntsourou  à l’hôpital central des Armées Pierre Mobengo où il a été  pris en charge par les autorités médicales. « C’est à ce moment que débutent les enquêtes pour déterminer les causes exactes de la mort de Marcel Ntsourou », a renchéri Thierry Moungalla.

Pour le gouvernement, il y a d’un côté les faits et de l’autre, les circonstances du décès. L’enquête est donc ouverte pour déterminer les causes du décès, a poursuivi le ministre de la Communication.

Abordant la rumeur  sur l'interdiction de la famille du défunt d’accéder à la dépouille du disparu, Thierry Moungalla a déclaré « qu’au moment où le décès a été constaté, il a fallu transporter le corps à la morgue. A ce moment-là, et je le dis de façon formelle, les membres de la famille de Marcel Ntsourou étaient bel et bien présents et ont assisté au dépôt du corps à la morgue municipale de Brazzaville ».

 Sur l’autopsie, cette autre rumeur circulant dans la ville et faisant état de ce que le gouvernement s’opposerait à celle-ci, le ministre de la communication et des médias a indiqué que ce n’est pas au gouvernement de la proposer et que si la famille est pour, le gouvernement ne s'y opposera pas. « Le gouvernement est tout à fait favorable. Il est disposé à ce que cette affaire soit réglée dans la plus totale sérénité », a-t-il dit.

S'agissant des obsèques, le ministre a fait savoir que dans les traditions bantoues, c’est la famille qui s’en occupe. Les autorités compétentes restent donc à la disposition de la famille.

 A propos de la garde à vue de l’avocat Essou, Thierry Moungalla a fait savoir que c’est pour des raisons d’enquête étant donné que ce dernier aurait vu Marcel Ntsourou qui n’était pas son client.

 

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Photo : Thierry Moungalla devant la presse

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