Décès : Le chef de l’Etat rend hommage à Mme Ndouane née Mélanie Komzo

Née le 30 septembre 1947 à Souanké plus précisément   au village Allaman,  elle fait ses études primaires dans cette même  localité, de 1957 à 1962 et obtient son certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE).  Par la suite, elle est admise au collège normal des jeunes filles de Mouyondzi, département de la Bouenza où elle en ressort en juin 1966 avec le Brevet d’études moyennes générales (BEMG).

 Malgré les offres d’emploi qui lui étaient faites, Mélanie Komzo  choisit de poursuivre ses études. Elle s’inscrit  alors au lycée technique d’Etat de Brazzaville, en section commerciale, option secrétariat. Elle quitte cet établissement en 1969, en classe de première, de passage en terminale et s’engage dans la vie active.

 Elle fait ses premiers pas comme secrétaire sténodactylo à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), bureau de Brazzaville, jusqu’en 1975. Pleine de bonne volonté, faisant montre d’une sagacité à toute épreuve, elle se rend en Roumanie où elle prépare et obtient son baccalauréat, série D, en 1977, au Lycée Ion Luca Caragiale de Ploiesti, après une année de langue. Désireuse de poursuivre ses études en Finances, la jeune étudiante s’inscrit de 1977 à 1982 à l’académie des sciences économiques de Bucarest, précisément à la faculté de finances et comptabilité.

Elle clôture son cycle académique par l’obtention du diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS), option Finances et comptabilité. Rentrée définitivement au pays, elle est recrutée dans la fonction publique pour le compte du ministère des Finances en septembre 1982, en qualité d’administrateur des SAF de 2^ème échelon.

Au plan politique, elle débute sa carrière à l’Union générale des elèves et étudiants du congo (UGEEC) où elle anime l’émission «  l’Etudiant et la révolution ». Ayant mis à profit son séjour professionnel dans le département du Niari, Mélanie Ndouane est élue, le 31 mars 1984, secrétaire régionale de l’Union révolutionnaire des femmes du Congo (URFC), chargée de l’éducation et de la promotion féminine et le 19 février 1985 elle devient  secrétaire régionale chargée de l’organisation et du protocole dans cette même organisation.

 Elle est par la suite hissée au conseil central et au bureau exécutif national de l’URFC jusqu’à la tenue du congrès constitutif de l’organisation des femmes du Congo (OFC).  Elle est  élue députée du PCT à l’assemblée nationale populaire, le 24 septembre 1982.

L’expérience acquise à l’hémicycle a conforté son engagement et,  ayant reçu la caution de la direction politique nationale du Parti congolais du travail, elle brigue l’élection législative de 2002, pour représenter les populations de Souanké à l’assemblée nationale.

Brillamment élue comme députée à la chambre basse du parlement, elle y occupa  les fonctions de première vice-présidente de la commission économie et finances et députée du parlement africain. Son activisme politique a été couronné par sa nomination au poste d’administrateur- maire de la communauté urbaine de Mokéko dans le département de la Sangha, fonction qu’elle a occupée  de 2011 jusqu'à sa disparItion.