Destination ECAir

Il y a trois ans, nous lancions, un jour de février 2013, le premier numéro de notre édition du samedi. Édition conçue pour découvrir l’Afrique qui bouge. Celle qui s'invente un avenir et qui vit au présent tant sur le plan culturel, sportif, économique qu'intellectuel. En effet, le ton avait été donné dans ce premier numéro, avec à la clé, un coup de projecteur sur les sapeurs des deux rives du fleuve congo, sujet auquel nous sommes très attachée tant l’univers bouillonne d’énergie . Et la jeune compagnie aérienne congolaise ECAir, à travers une interview de Fatima Beyina Moussa, sa directrice générale, n'avait pas loupé le coche.

Aussi était-ce une évidence pour notre journal de marquer notre soutien à cette compagnie congolaise naissante, dirigée par une femme dont la volonté de créer pour le Congo une compagnie aérienne moderne, dynamique et portant haut l’image du pays était palpable dès le départ. Cinq ans après sa création, ECAir poursuit son parcours. La compagnie congolaise a transporté des millions de passagers. Une histoire humaine s’est construite au fil des ans, entre réussite à la Pyrrhus et difficultés manifestes, comme toute oeuvre humaine d’ailleurs.

De facto, un partenariat entre l'institution tabloïde et Ecair s’est vite imposé. Ceci également à cause de notre positionnement en tant que média influent tant sur le plan local que sous régional. C’est dire combien nous suivons de près l’évolution de ce joyau aérien, qui est incontestablement une aubaine pour le Congo. Ces trois dernières années, nous avons eu le privilège de voyager à bord d’Ecair, mue par ce sentiment de fierté et d’admiration pour une entreprise congolaise dont l’identité se compose des valeurs de « chez nous ». Aujourd’hui, au coeur des préoccupations de cette compagnie, il y a l’Afrique, l'hospitalité congolaise à toutes épreuves et toutes les petites attentions vous font se sentir fier de voyager à travers ses lignes.

La noble ambition de notre partenaire est de devenir la compagnie leader dans sa sphère d'activité en Afrique centrale en faisant du Congo un grand hub aéroportuaire de la sous-région. Une belle ambition ! Cela impose un sens managérial rigoureux afin de peaufiner des stratégies de gestion professionnelle à un niveau de qualité et de sécurité aux normes et standards internationaux doublés d'une obligation de soigner le service à la clientèle. Puis, d’autres parts pour les usagers que nous sommes, de soutenir la dynamique Ecair, d’avoir un regard positif pour cette compagnie qui a créé une valeur ajoutée pour notre pays.  En somme, apprendre à aimer et à consommer ce qui est congolais est une qualité et une preuve de patriotisme. Être des patriotes ou nationalistes d'action, voilà le défi que nous devons tous relever en faveur d’ECAir et des initiatives congolaises. Enfin, consommons d’abord ce qui est congolais quand cela est possible. Cette démarche aura le mérite de décomplexer nos rapports vis-à-vis de nous-mêmes pour ce bijou que nous avons en partage.

Ecair, mwana mboka.... Bon anniversaire !!!