Développement agricole : le Pdarp a jeté les bases d’une agriculture commerciale

Jeudi 22 Juin 2017 - 19:46

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Lancé en avril 2008, le Projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales (Pdarp) a permis en dix années de construire 41 infrastructures de marchés, d’appuyer 910 microprojets, soit 12000 bénéficiaires ; de réhabiliter 1301 km de pistes rurales ; de former les producteurs locaux ; d’équiper les services techniques de l’Etat, etc.   

Le comité de pilotage du Pdarp, qui a tenu le jeudi 22 juin à Brazzaville sa session de clôture, s’est aussi félicité des actions menées pour renforcer les capacités des producteurs locaux, pour aménager le site maraîcher de Nsoungui et l’installation de 100 exploitants à Brazzaville, ainsi que pour construire et réhabiliter six bergeries au CAT d’Inoni-Falaises.   

« Après avoir inauguré moi-même le marché de Mossaka le 20 avril 2017, je peux vous rassurer qu’au moins cette activité a été bel et bien réalisée, avec toute la satisfaction des parties prenantes. Ce qui a augmenté, à coup sûr, les résultats du projet et son impact sur le développement de l’arrière-pays », a estimé le président du comité de pilotage, le ministre d’Etat Henri Djombo.

Le rapport d’achèvement du projet et son impact sur le développement local indique que 82% des producteurs agricoles jugent les résultats du Pdarp satisfaisants, car le projet leur a permis de doubler leurs revenus annuels. D’après ce rapport, le revenu moyen tiré de l’agriculture par ménage concerné a plus que doublé, passant de 174, 946F en 2010 à 391,152F en 2013 et entre 500 mille à 1 million entre 2015-2016. 

Au vu de ces résultats, le gouvernement congolais en partenariat avec la Banque mondiale envisage un nouveau projet en vue d’une agriculture destinée à la commercialisation. Ce nouveau programme agricole vise notamment à consolider des acquis du Pdarp.

Il s’agira de renforcer l’accès pérenne des producteurs aux services d’appui conseil, aux semences améliorées et aux autres moyens de production tels que les terres aménagées, les pistes rurales praticables en toute saison, les financements de proximité adaptés aux activités agropastorales et halieutiques.  

S’ajoutent les nombreux besoins exprimés par les producteurs locaux, à savoir l’installation d’une grande minoterie pour la fabrique d’aliments de poisson ; la construction des clôtures pour protéger des plantations agricoles ; l’amélioration de la prestation vétérinaire pour développer la volaille ; l’irrigation pour augmenter l’accès à l’eau ; l’acquisition du logiciel de suivi d’élevage pour la gestion de la production et la commercialisation des œufs ; le besoin d’un broyeur-mélangeur pour la fabrique d’aliments de bétail.

 

 

 

 

Fiacre Kombo

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