Développement des infrastructures : la BAD engage cent millions de dollars

La Banque africaine de développement (BAD) s’est engagée à injecter cent millions de dollars dans le Fonds pour l’infrastructure des pays émergents d’Afrique (EAIF-Emerging Africa Infrastructure Fund) pour réduire le déficit dans les secteurs comme l’électricité, les télécommunications, les transports et l’industrie manufacturière.

Cet appui de l’institution panafricaine s’inscrit dans la stratégie du EAIF visant à élargir son portefeuille de prêts, en vue de devenir une alternative durable aux institutions de financement du développement et aux banques commerciales.

Le Fonds prévoit, à terme, de créer plus de trois mille cinq cents emplois permanents, d’améliorer l’accès aux services d'infrastructures ou d’en créer de nouveaux, pour des millions de personnes en Afrique. Un point d’honneur sera mis, à cet effet, sur les investissements dans des projets environnementaux et sociaux.

Le Fonds de développement des infrastructures de l’Afrique émergente est un partenaire public-privé pour fournir des financements à long terme pour la construction et le développement d’infrastructures privées dans quarante-sept pays d’Afrique subsaharienne. L'EAIF fait partie du Private infrastructure gevelopment group, une organisation multi-bailleurs composée de sept pays et du groupe de la Banque mondiale.

Présent dans le paysage africain des infrastructures, l’EAIF, depuis sa création, a déjà investi plus de 1,2 milliard de dollars dans des projets à long terme, à travers plus de soixante-dix transactions.