Développement durable : des parlementaires appelés à s’imprégner du processus Redd+

Lundi 30 Octobre 2017 - 18:04

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Les membres des commissions environnement du Sénat et de l'Assemblée nationale de la République du Congo sont tenus de s’approprier le processus de réduction des gaz à effet de serre (Redd+), afin de permettre au pays de bénéficier de l’appui de bailleurs internationaux.

L’invite a été lancée lors d’un atelier de sensibilisation au processus Redd+ et ses opportunités, organisé le 30 octobre par le ministère de l’Economie forestière. « Nous sommes en train d’entrer dans la phase d’investissement de ce processus qui nécessite beaucoup de financement. Le budget de l’Etat seul ne peut pas couvrir les besoins, nous avons besoin des financements internationaux. Cet atelier est une occasion pour nous d’inviter les parlementaires à s’approprier le processus afin qu’ils en soient porteurs », a indiqué le coordonnateur national de la Redd+, George Claver Boundzanga.

« Les bailleurs internationaux, a-t-il ajouté, pour se rassurer que le processus est bien porté par le pays, regardent aussi du côté des parlementaires qui représentent le peuple. Nous sommes sur la bonne voie, les bailleurs se positionnent déjà pour financer les activités que nous avons positionnées dans le plan d’investissement ».

De son côté, le directeur de cabinet du ministre de l'Economie forestière, Pierre Taty, a exhorté les parlementaires à l’action, afin de consolider les acquis d’afforestation, de reboisement et de développement durable. Profitant de l’occasion, il a convié ces derniers à participer activement à la journée nationale de l’arbre qui sera célébrée le 6 novembre prochain.

Notons que le Congo a été autorisé à s’engager dans les phases 2 et 3 du processus Redd+, suite à la décision prise par les membres du comité du Fonds de partenariat pour le carbone forestier, lors de la 22e session biannuelle tenue en septembre 2016.

Le Congo est engagé au processus Redd+ en 2008, dans le but de contribuer à la lutte contre les changements climatiques et la pauvreté afin d'asseoir efficacement les bases d'une économie verte. Ce processus est considéré à la fois comme un outil de développement durable et un pilier de l'économie verte. C'est également un outil privilégié dans la diversification de l'économie du pays, au regard de son potentiel à mobiliser les secteurs d'activités et de développement.

Lopelle Mboussa Gassia

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