Développement: le Congo devra saisir la crise comme une opportunité

Samedi 12 Mai 2018 - 13:38

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L'exhortation est du représentant sortant de la Banque mondiale (BM) en République du Congo, Djibrilla Issa, pour permettre au gouvernement de mieux identifier les défis liés notamment aux secteurs des énergies, des transports et de l’agriculture afin de les relever.

Le fonctionnaire de la BM a été reçu en audience, le 11 mai à Brazzaville, par la ministre du Plan, Ingrid Olga Ebouka-Babakas. Les deux personnalités ont passé en revue les opérations que la banque a réalisées ces trois dernières années, au Congo, sous le leadership du représentant sortant. La BM a renforcé son partenariat stratégique avec le Congo, grâce à un dialogue ouvert et une collaboration avec le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile et l’ensemble des parties prenantes de son action dans ce pays.

S'exprimant à l'issue de l'audience sur la situation à laquelle le pays se trouve confronté actuellement, Djibrilla Issa a déclaré: « Le Congo traverse une crise économique qui est une opportunité pour faire une sorte d’introspection pour que nous puissions ensemble définir ce que devraient être les améliorations à apporter non seulement dans notre partenariat, mais également dans la politique de développement économique et social, en vue d’une croissance plus inclusive ».  

La BM a restructuré et accru ses financements pour s’aligner davantage sur les priorités de développement en République du Congo et doter ainsi le personnel d’un cadre de travail adéquat.

« Ces résultats sont le fruit d’un travail d’équipe réalisé grâce à un personnel motivé et compétent, un dialogue de qualité avec les autorités gouvernementales et un soutien effectif de nos parties prenantes aux rangs desquels figure la population congolaise », a indiqué Djibrilla Issa.

Le portefeuille actuel de la BM au Congo compte onze projets actifs d’un montant global d’environ quatre cent cinquante millions de dollars, soit deux cent cinquante milliards de FCFA. Cette somme permettra de soutenir des secteurs clés de développement tels  l’éducation et la formation professionnelle, la protection sociale, la santé, l’agriculture, l’environnement, le tourisme, les technologies de l'information et de la communication ainsi que la gouvernance et le développement du secteur privé.

Notons que le potentiel naturel considérable dont regorge le Congo est aussi un atout  lui permettant d’affronter les défis auxquels il fait face.

 

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

La partie congolaise et celle de la BM lors de l'audience d'adieu

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