Dialogue social : le Port autonome de Brazzaville renouvelle ses documents fondamentaux

Au cours de cette cérémonie très attendue par les agents du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires, trois documents fondamentaux ont été paraphés. Il s’agit particulièrement de la convention collective, du règlement intérieur et du protocole d’accord. Ces nouveaux documents qui régiront désormais le fonctionnement de cette structure, seront avant tout soumis au prochain conseil d’administration, pour approbation.

Ils offrent quelques avantages aux agents de cette structure portuaire, lésés pendant longtemps par la vieillesse des textes. Au nombre de ces avantages, figure en premier lieu, le relèvement, sans conditions, du point d’indice des travailleurs. Une disposition prise par le port autonome, pour non seulement chercher à changer tant soit peu la condition sociale des agents de cette institution en leur attribuant des salaires conséquents, mais aussi pour leur permettre de travailler dans la quiétude, en vue d’un meilleur rendement.

Le deuxième avantage dont les agents pourront bénéficier est le fait que les deux partenaires sociaux se retrouveront désormais tous les deux ans, pour faire le bilan, discuter et procéder à d’autres propositions, là où il y aura eu, le cas échéant, un échec.

Une occasion que les agents du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires n’ont jamais saisie, car la structure ne fonctionnait jusque-là que sur la base d’une loi héritée de l’ancienne Agence Transcongolaise de Communication (ATC), qui ne permettait pas le dialogue entre les deux partenaires. « Le décret n° 84/134 du 1^er février 1984, portant approbation du statut du cadre permanent de l’Agence Transcongolaise de Communication étant devenu caduque, nous procédons ce matin à la signature de la convention collective, du règlement intérieur et du protocole d’accord qui nous relient désormais », a déclaré le directeur général du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires, Martin Blaise Boyamba, qui a patronné la cérémonie.

Selon les termes de référence de cette convention, les mesures prises entreront en vigueur après les travaux de réhabilitation du port, à l’issue desquels la structure pourra retrouver sa santé financière. «Les travaux du port ont commencé et vont durer un an. Après les travaux, nous allons nous retrouver pour voir si la situation s’est améliorée, afin de voir comment satisfaire tout le monde », a ajouté Martin Blaise Boyamba.

Après la signature de la convention collective, une visite guidée a été entreprise au port de Yoro, où un nouveau quai est en construction, en passant par le port central, dont les travaux de reconstruction du nouveau quai ont également démarré.