Diaspora : l’association Partage, vingt ans de solidarité entre la France et le Congo

1996, quelques mois après une visite de l’hôpital de Mindouli, « où les malades étaient hospitalisés dans des conditions inhumaines », une assemblée constituante était convoquée pour mettre en place les textes fondamentaux de l’association dénommée à l'époque « Mindouli Espoir du Congo ». Une dénomination trop partiale qui se transformera vite en « Partage ».

Parallèlement, les Congolais de France découvrent des forums citoyens organisés à Vigneux-sur-seine. De cette localité du département de l’Essonne débutent des initiatives pour venir en aide aux populations congolaises, telles que la collecte de livres pour la création d’une bibliothèque à Mindouli.

A l’issue des années blanches découlant de la guerre civile au Congo, l’association Partage permet, en 2000, à une douzaine d’étudiants de poursuivre leurs études professionnelles et universitaires en France. Ainsi, sont formés: des boulangers-pâtissiers; pédiatres; cadastres... Pour ne citer que ces exemples parmi d'autres.

Dans le cadre de son volet « Intégration », l’association constitue une cellule visant à faciliter les démarches administratives à destination des familles congolaises et se distingue avec la rédaction de récits de vie de réfugiés auprès de l’OFPRA.

En 2005, la France connait une flambée de violences dans les banlieues. L’association Partage participe à la création du Conseil représentatif des associations noires en sigle CRAN. Dix ans après, l’association est toujours membre du conseil d’administration du CRAN présidé par Louis-Georges Tin.

« En vingt ans, l’association a permis d’établir un pont entre les Congolais vivant en France et leur pays d’origine. Nous avons été de toutes les initiatives de plateforme associatives pour un regard sur le Congo : coopération Essonne-Département du Pool ; coopération Essonne-Département du Niari ; mise en place de Synergies et Développement de l’Afrique –SDA - pour ne citer que ces initiatives », résume la direction de l'association, fière également de la mise en place dès 2006, de l’initiative de l’appropriation des outils informatiques au Congo. Ajoutant, "Nous avons élevé le numérique en priorité de développement et nous avons été suivis. Nos efforts ont été toujours accompagnés par le soutien du Groupe Atos Origin à qui nous exprimons toute notre reconnaissance en tant qu’entreprise citoyenne ".