Diplomatie parlementaire: Ferréol Gassakys s’est entretenu avec les représentants du parti La République en marche

Pour le député du Parti congolais du travail de la troisième circonscription de Poto- Poto, à Brazzaville, l’idée-force des séances de travail était d’établir un lobbying avec des acteurs principaux ayant la capacité d’identifier, d’échanger, de partager les visions de celles et ceux qui ont la compétence pour assumer la double appartenance entre le pays d’origine et celui d’accueil.

En ce qui le concerne, il s’agit des Congolais vivant à l'extérieur et manifestant l’intérêt de contribuer au développement de leur pays d’origine. Mais, puisque ceux-ci appartiennent également à une dynamique de la diaspora africaine, cela nécessite aussi de se référer aux élus en charge de ce département.

C’est ce qui l’a conduit, entre autres, à se rendre au siège du parti au pouvoir à la rencontre de Sira Sylla, députée française de la Seine-Maritime, membre de la commission des Affaires étrangères. Elle a en charge de porter la vision rénovée d’Emmanuel Macron à propos des relations entre la France et l'Afrique, avec un nouveau partenariat ouvert sur l'Europe et axé sur la jeunesse.

A l’issue de cet entretien, l’élue de Rouen, investie sur le dossier Afrique, a tweeté : « Ce fût un plaisir de rencontrer mon homologue congolais, convaincu comme moi que les diasporas africaines sont indispensables au développement de l’Afrique ».

Son parti, La République en Marche, fondé il y a trois ans, prône, par la voix de son fondateur, une France qui entretient avec l'Afrique, dans sa complexité et la diversité d'un continent de cinquante-quatre pays, un lien historique indéfectible.

Ferréol Gassakys, dans le cadre des relations bilatérales, entend bien, à chaque fois qu’il rencontre des élus français, mettre au cœur des entretiens ce socle de lien historique indéfectible pour trouver la meilleure façon pour ses compatriotes de vivre la bi-appartenance.

Ici en France, en respect des institutions, là-bas au Congo, en harmonie avec le souhait du chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, d’appartenir à une « diaspora responsable », désireuse de participer réellement au développement, au lieu de se contenter uniquement de multiplier les attaques sur les réseaux sociaux souvent loin d’être constructives.