Disparition : Jean-Jules Okabando repose pour l’éternité au Mausolée Marien-Ngouabi

Jeudi 19 Décembre 2019 - 19:51

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Décédé le 22 novembre dernier à Paris, en France, à l’âge de 71 ans, l’ancien maire de Brazzaville et ambassadeur du Congo en Lybie a été porté en terre le 19 décembre, après un hommage de la nation rendu en présence du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Rapatriée de Paris peu avant, la dépouille de Jean-Jules Okabando a été exposée dans le hall principal du Palais des congrès, où les parents, amis, connaissances et autorités publiques se sont inclinés à tour de rôle devant sa mémoire, pour lui rendre un dernier hommage.

Au plus haut sommet, le chef de l’Etat a tenu à y être. Il a ainsi déposé une gerbe de fleurs devant le cercueil, en mémoire de l’illustre disparu, un de ses fidèles collaborateurs et commis de l’Etat qu’il a responsabilisé à plus d’un titre aux hautes fonctions de l’administration publique.

Né le 17 avril 1948 à Engouémé, un village du district d’Oyo, dans le département de la Cuvette, Jean-Jules Okabando a occupé plusieurs postes de responsabilité dans son parcours professionnel. Membre du bureau politique du Parti congolais du travail, il a été, au temps du monopartisme, commissaire politique ( préfet aujourd’hui) dans la région de la Lékoumou.  

Quelques années plus tard, toujours sous le régime de l’actuel président de la République, il a assuré pendant huit ans, de 1984 à 1991, les fonctions de maire de la ville de Brazzaville, succédant à Gabriel Emouéngué (1979-1984). Jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle, il exerçait depuis plusieurs années en qualité d’ambassadeur du Congo en Lybie.

Du point de vue politique, Jean-Jules Okabando a œuvré depuis sa jeunesse au sein de l’Union de la jeunesse socialiste congolaise (UJSC), assurant jusqu’en 1976 les fonctions de premier secrétaire de cette organisation juvénile.

« Okabando était un grand militant de notre parti. Il a commencé à militer dans sa jeunesse au point de devenir premier secrétaire de l’UJSC où il m’a mis à ses côtés comme chargé de la presse. En œuvrant ensemble, nous avons été tous nommés commissaires politiques. Moi, j’étais dans la région du Niari à l’époque et lui dans la Lékoumou », a témoigné Richard Eyeni.

C’est au regard de cela que le parti, qui lui a rendu aussi un vibrant hommage, a décidé qu’il soit inhumé au mausolée Marien-Ngouabi, un cimetière réservé aux fervent membres et autres dirigeants de première heure du parti.

Firmin Oyé

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