Disparition : Justin Mikolo-Kinzounzi sera inhumé à Mouyondzi

Lundi 9 Janvier 2017 - 18:23

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Décédé le 3 janvier dernier à Paris en France à l’âge de 78 ans, des suites d’une maladie, Justin Mikolo-Kinzounzi a reçu le 9 janvier, un dernier hommage de la nation, devant le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, avant que la dépouille mortuaire ne soit acheminé à Mouyondzi, dans le département de la Bouenza, où il reposera pour l’éternité.

Né le 11 juin 1938 à Mouyondzi, Justin Mikolo-Kinzounzi a reçu un hommage digne de la part des corps constitués nationaux, avec à leur tête le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso.

Dans l’oraison funèbre rendue publique à cette occasion, il a été notifié que Justin Mikolo-Kinzounzi était un personnage  remarquable, au regard de son parcours de combattant et riche en expérience.

Il a fait ses études primaires à l’école primaire d’application de Mouyondzi de 1947 à 1953, où il obtient brillamment un Certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE).

Ce diplôme élémentaire lui ouvra, de 1953 à 1959, les portes du collègue moderne de Mouyondzi où il décrocha le Brevet élémentaire.

Intégré à la fonction publique, le jeune Justin Mikoklo Kinzounzi est nommé de septembre 1959 à octobre 1960, directeur d’une école primaire située à 35 km de Mouyondzi centre.

Très engagé à poursuivre ses études, il s’inscrit à l’Ecole normale supérieur (ENS) à Brazzaville, de 1960 à 1963 où il sort avec un Certificat d’aptitude professionnel pour l'enseignement au collège.

Devenu professeur titulaire de collège, il est nommé directeur du collège de Mouyondzi entre 1965 et 1969. Toujours bien apprécié, de 1969 et 1973, Justin Mikolo Kinzounzi est nommé  directeur des examens et concours  à Brazzaville.

Très ambitieux, avec son grade de professeur de collège, il s'inscrit à la Faculté des lettres et des sciences humaines, où il décroche une licence en histoire.

Du point de vue politique, comme le décrit l’oraison funèbre, Justin Mikolo-Kinzounzi fut un militant de première heure et un membre influent du Parti congolais travail (PCT). Son activisme au Parti lui a valu plusieurs fonctions.

Ainsi, de 1978 à1980, il a occupé le poste de secrétaire général de l’école supérieure du PCT, puis nommé membre du bureau politique en 1990.

Entre 1998 et 2002, il est nommé préfet du département de la Bouenza, puis membre du comité de suivi pour la paix.

Comme si cela ne suffisait pas, en 2002 , Justin Mikolo-Kinzounzi est élu sénateur où il dirigea le groupe parlementaire PCT au sein de cette chambre.

Au sortir du 6ème congrès extraordinaire du PCT tenu en 2001, il est hissé membre du Comité central, en recompense de son engagement politique.

Dans son parcours, il a reçu plusieurs distinctions, parmi lesquelles, officier du dévouement congolais ; chevalier du mérite congolais et ambassadeur pour la paix universelle. Justin Mikolo-Kinzounzi laisse deux veuves et huit enfants. L'actuelle ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo est la fille de l'illustre disparu.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Le couple présidentiel s'inclinant devant la dépouille mortuaire (photo adiac)

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