Disparition : la Nation rend un dernier hommage à Gabriel Emouengué

Mercredi 15 Février 2017 - 17:15

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Le président de la République Denis Sassou N'Guesso a rendu, le 15 février à Brazzaville, un dernier hommage au membre du comité central du Parti congolais du travail, ancien ambassadeur et maire de la ville de Brazzaville, Gabriel Emouengué décédé le 04 février à Brazzaville.

Dans l’oraison funèbre lue pour la circonstance par le conseiller spécial du Premier ministre, chef du gouvernement, Grégoire Léfouoba, il est ressorti que c’est à soixante et onze ans et quelques mois que le fils de Ndongouo Auxence et Ngala Odile a tiré sa révérence. Il vit le jour le 14 juillet 1945 à Brazzaville.

Il a fréquenté l’école primaire à Brazzaville, le collège Libermann et est sorti professeur des écoles. Très tôt, il s’engage dans la politique au sein de la Jeunesse du mouvement national de la révolution (JMNR) en 1964 et de l’Union de la jeunesse socialiste congolaise (UJSC) et est demeuré un acteur majeur de la vie politique au sein du Parti congolais du travail (PCT) où, sous le commandant Marien Ngouabi, il excelle dans la mobilisation politique.

Il servira comme commissaire politique auprès de l’ONPT, chef de division propagande. Ensuite, comme administrateur maire de l’arrondissement 5 Ouenzé sous le Comité militaire du parti (CMP). Son activisme au sein du PCT et son engagement exceptionnels aux côtés de la gauche du parti suite à l’assassinat du président Marien Ngouabi le conduisirent à appuyer le mouvement du 5 février 1979, mouvement salutaire au profit de la révolution et aussi pour son émancipation sociale et politique.

 Ceci conduit le président Denis Sassou N'Guesso à le nommer maire de la plus grande ville du pays, Brazzaville. Et c’est au moment où le Conseil municipal et départemental  de cette ville est en session ordinaire que la vie de Gabriel Emouéngué s’est éteinte brutalement. Membre du comité central du PCT en 1979, il tirait toute sa fierté d’appartenir à cet avant-garde composé de soixante-quinze membres seulement à l’époque, ce qui donnait toute sa splendeur au reste de l’instance.

 Gabriel Emouéngué est resté fidèle à son engagement. Il a été un animateur politique exceptionnel. Il a exercé après la mairie, les fonctions de chef de division chargé de l’Union révolutionnaire des femmes du Congo (URFC), d’ambassadeur du Congo en Union soviétique actuelle Russie et en Chine avant d’assumer en 1993 les fonctions de directeur général adjoint de l’hôtel Méridien, sa dernière fonction.

« Ce fut un camarade qui se distinguait par sa façon de raisonner, de vivre au parti. Sa disparition est pour nous une grande perte », a souligné pour sa part, Ferdinand Ondoyellé, ancien membre du comité central du PCT sous le monopartisme.

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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