Disparition : le P.C.T rend hommage à Antoinette Moussoungana Yadinga

Très  engagée en politique,  femme d’audace et de caractère, l’illustre disparue a assumé plusieurs fonctions surtout au moment de la rupture sociale qui devrait consacrer l’adversité,  à une période décisive  de réorientation des convictions et de redéfinition d’intérêt que fut la conférence nationale souveraine de février- juin 1991.

 Elle appartenait à cette race de militants très pointus. Née le 1^er janvier 1947 à Ngombounda, village situé au centre de Bambama dans le département de la Lékoumou,  Antoinette Moussoungana Yadinga a mis ainsi,  un terme à quarante-huit ans de vie politique empreinte de fidélité, de  courage et surtout d’engagement.  Ce qui lui a valu des titres honorifiques allant de chevalier à commandeur dans l’ordre de mérite congolais.

Sa carrière politique a été longue  et couronnée de succès. En 1964, elle est présidente de l’Union Révolutionnaire des Femmes du Congo (URFC) à Bambama. L’année suivante, elle est membre du conseil national de la révolution. En 1967, elle devient conseillère à Bambama.

De 1977 à 1979, elle est secrétaire générale de l’URFC dans le même département. De 1981 à 1983, elle quitte le Congo pour suivre une formation dans les écoles professionnelles des cadres féminins à Cuba. De 1984 à 1986, elle est présidente de la commission de contrôle et de vérification de l’URFC toujours dans la Lékoumou.

En 2009, elle est conseillère départementale  puis sénatrice. De 2010 à 2011, enfin elle devient membre du bureau politique du Parti congolais du travail puis membre du conseil central de l’Organisation des femmes du Congo jusqu’au moment où elle s’est éteinte. Elle laisse quatre enfants.