Diversité biologique : le Congo célèbre la 25e journée internationale

La journée internationale de diversité biologique est placée cette année sur le thème « Célébrer vingt-cinq ans d’action pour la biodiversité ». En effet, 2018 marque le vingt-cinquième anniversaire de l’entrée en vigueur de la convention sur la diversité biologique, ouverte à la signature des pays le 5 juin 1992 lors de la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement, appelée aussi « Sommet de la Terre ». Elle est entrée en vigueur le 29 décembre 1993.

Cette convention poursuit trois objectifs, à savoir la conservation de la diversité biologique ; l’utilisation durable des composantes de la diversité biologique ; le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.

Dans son message, la ministre du Tourisme et de l’environnement a précisé que ce texte est un cadre d’action sur la diversité, qui rassemble cent quatre-vingt-treize Parties et permet aux différents acteurs impliqués dans la convention des ressources naturelles, notamment les populations autochtones et les communautés locales de partager leur vision sur la gestion de ce patrimoine commun qu’est la biodiversité. C’est pourquoi, l’adoption de cette convention à Rio a traduit l’expression de la communauté internationale de travailler au maintien de l’équilibre écologique planétaire dans la perspective d’un développement durable.

De tous temps, a-t-elle poursuivi, les ressources biologiques ont été les piliers sur lesquels ont été bâties les civilisations. Les produits de la nature sont à la base des diverses activités telles l’agriculture, les cosmétiques, la pharmacopée, la construction et autres.

Aussi a-t-elle dit, depuis l'entrée en vigueur de cette convention, plusieurs actions ont été menées, entre autres, l’élaboration d’orientations scientifiques pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité ; l’entrée en vigueur du Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation ; l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies et de plans d’action nationaux pour protéger la diversité biologique ; la tenue tous les deux ans des conférences des parties.

« Le Congo, notre pays, est Partie à la Convention sur la diversité biologique depuis le 30 octobre 1996. Il est aussi Partie au protocole de Cartagnera sur la prévention des risques biotechnologiques, au Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation ainsi qu’au Protocole de Nagoya Kuala-Lumpur sur la responsabilité et la réparation des risques biotechnologiques. A ce titre, plusieurs actions ont été entreprises en vue de traduire, au niveau national, les dispositions de ces accords multilatéraux relatives à la gestion durable de la diversité biologique », a déclaré la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Toutefois, la ministre a indiqué que beaucoup reste à faire, dans le cadre de la lutte contre l’érosion de la diversité biologique au niveau mondial, en général, et au Congo, en particulier. C’est le combat dans lequel, a-t-elle poursuivi, est engagé le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dans le cadre de la Commission climat du Bassin du Congo qui vise la gestion durable des écosystèmes naturels en vue de contribuer à la préservation de l’environnement au niveau mondial.

« Ensemble, nous sommes engagés à prendre des actions urgentes et décisives pour préserver et conserver les gènes, les espèces et les écosystèmes, en vue de la gestion et l’utilisation durables des ressources biologiques », a-t-elle conclu.