Documentaire : " Mobembo na kimia" de Zina Hope

Jeudi 11 Avril 2019 - 23:11

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Artiste interprète et animatrice TV, Zina Hope s’apprête à plier bagages pour partir à la rencontre des artistes féminines du Congo Brazzaville. Itinéraire d’une jeune fille modèle en quête d’aventures.

Du haut de ses 23 ans, Zina Hope s’était fait remarquer, entre autres titres, par le succès de "Chez moi j’ai des bananes", sorte de photographie de la vie quotidienne des parcelles de Pointe-Noire, une chanson soufflant comme un vent de fraîcheur dans le paysage musical congolais pour cette jeune artiste interprète, prompte à briser les codes des musiques actuelles.  Bénéficiant d’un contrat de partenariat avec TNT Africa Congo, en soutien de son développement d’artiste, Zina Hope s’est lancée l’année dernière dans le grand bain de la télévision, animant mensuellement l’émission de musique et divertissements « Villa Tchimbamba », entre interviews d’invités de marque et « live » acoustiques d’artistes comme Nestelia Forest, Spirita Nanda, Mixton, tant d’autres encore.

«  J’aime faire confiance au hasard, apprivoiser l’inconnu… »

En parallèle du petit écran et de sa vie d’artiste ( on lui doit, par exemple, la chanson "Mama Rita" dénonçant les violences conjugales ou la très poétique chanson "Au large de la côte sauvage"), voilà que Zina Hope sort de ses bagages un nouveau projet sous forme d’un documentaire de 26 mn, "Mobembo na kimia" à propos duquel elle confie : «  J’ai l’opportunité d’avoir cette fois le précieux soutien de la BCI pour voyager au Congo. Pour moi, c’est l’occasion rêvée de mettre en valeur mon pays, ma culture. Dans ce documentaire, je pars pour la rencontre d’artistes féminines, qu’elles soient de Dolisie ou de Brazzaville, de Gamboma ou d’Impfondo. Ce sera l’occasion d’échanger sur nos regards de femmes et nos attentes respectives. Il en ressortira quelques duos inédits et c’est aussi une autre forme d’aventure. J’aime faire confiance au hasard, apprivoiser l’inconnu, élargir mon regard à d’autres paysages. Un auteur, dont j’ai oublié le nom, disait que ce ne sont pas les gens qui font des voyages mais les voyages qui font les gens ».

«  Je suis très enthousiaste à l’idée de faire ce documentaire »

Alors que la BCI  (Banque commerciale internationale) s’apprête à sortir deux nouvelles cartes bancaires "Momembo" et "Kimia", destinées aux paiements et retraits d’espèces dans les pays de la zone Cémac, elle entend manifester à travers ce documentaire son soutien à l’expression artistique et aux voyages qui, dit-on , forment la jeunesse. S’il peut s’agir d’un pari osé pour une communication innovante, c’est avant tout un goût affirmé pour défendre les valeurs universelles de la culture, de celles qui bougent les lignes, dans un monde où la jeunesse peine à trouver ses repères. Zina Hope en a une véritable conscience. «  Oui, les choses peuvent paraître compliquées une fois les études terminées. Moi, j’ai obtenu mon BAC en candidat libre et j’essaie chaque jour de me réinventer, d’ouvrir mes horizons. A la télévision, je regarde essentiellement des chaînes comme « Voyage » ou « National Geographic », j’aime beaucoup ce genre de films. J’ai, d’ailleurs, de l’autre côté de la caméra, suivi une formation à la réalisation de documentaires à l’IFC de Pointe Noire. Je suis donc forcément très enthousiaste d’être le sujet du documentaire Mobembo na kimia ». Si je ne sais pas de quoi demain sera fait,  je fais en sorte de bouger chaque jour pour avancer dans ma vie et ma passion de la musique est mon principal moteur. J’ai d’autres chansons dans le réservoir mais chanter ne peut pas être mon seul objectif, j’ai un passeport et j’aimerai voyager encore plus loin. Je viens d’ouvrir mon premier compte bancaire à la BCI, j’aimerai aussi passer mon permis de conduire, c’est aussi ça avancer dans la vie », a-t-elle confié.

Artiste interprète, animatrice TV, égérie de TNT Africa Congo ou de la BCI, Zina Hope est animée de l’envie d’avancer mais sans jamais brûler les étapes. Cheveux au naturel, look sans extravagance, regard lucide, elle renvoie l’image sans make up d’une jeune femme de 23 ans, large sourire aux lèvres, conjuguant simplicité et humilité, et qui pourrait s’ériger en modèle d’une jeunesse parfois désoeuvrée.  

 

Philippe Edouard

Légendes et crédits photo : 

Zina Hope

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