Drame du 4-Mars : les sinistrés de Talangaï et d'Ouenzé approuvent l’idée d’un dialogue citoyen

Mardi 27 Août 2013 - 16:15

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Dans le but d’annoncer l’arrivée prochaine de certains membres du gouvernement dans les quartiers touchés par les explosions du 4 mars 2012 à Mpila, les administrateurs-maires d'Ouenzé, Marcel Ganongo, et de Talangaï, Privat-Frédéric Ndeké, ont poursuivi leurs descentes le 26 août

À la différence des premiers sinistrés visités le 24 août dernier où il y avait des sons discordants, les populations des quartiers 54 Ouenzé et 61 Talangaï ont apprécié positivement la décision du gouvernement consistant en l’ouverture d’un dialogue citoyen. Cela en vue de trouver une solution consensuelle concernant la reconstruction des maisons complètement détruites. En effet, les sinistrés semblent être unanimes pour la reconstruction de leurs maisons et attendent de pied ferme l’arrivée du gouvernement pour en parler. La majorité des habitants ont annoncé l’intention de ne pas quitter ces quartiers qui les ont vus naître.

S’adressant aux sinistrés du quartier 61, l’administrateur-maire de Talangaï, Privat-Frédéric Ndéké, les a invités à se constituer en comité pour préparer leurs doléances et à adopter un comportement responsable pendant le déroulement de cette concertation. « C’est le moment pour vous de vous concerter, de vous préparer pour que vous ayez le même langage lorsque vous serrez en face des membres du gouvernement », a-t-il souhaité. Comme dans d’autres quartiers, les administrateurs-maires, accompagnés du représentant du ministère de l’Aménagement du territoire ont remis des vivres et des non-vivres aux femmes et hommes de ces deux quartiers. La prochaine étape sera le quartier 62 Talangaï.

Espérons que la prochaine descente du gouvernement dans les différents quartiers permettra aux deux parties de trouver une solution consensuelle. Car il y a trois sons de cloche du côté des propriétaires des maisons détruites : certains veulent de l’argent pour reconstruire leurs maisons eux-mêmes, d'autres qui pensent qu’avec tout ce qu’ils ont vécu (perte de proches dans ces parcelles), ils doivent partir. Enfin, des sinistrés demandent la reconstruction de leurs maisons aux mêmes endroits.

Parfait-Wilfried Douniama