Droits de la femme : le leadership féminin en RDC expliqué aux étudiants de l’UPC

Lundi 15 Décembre 2014 - 17:24

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Organisée par l’Université protestante du Congo (UPC) avec l’appui de l’ONU Femmes, une entité des Nations unies  qui milite pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, la conférence–débat sur la jeunesse et le leadership féminin a ciblé tous les étudiantes et étudiants de cette alma mater.

C’est dans le cadre de la commémoration de seize jours d’activisme que cette conférence,  qui a drainé un monde fou d’étudiants, a été organisée. Plusieurs intervenants qui s’intéressent aux questions des droits de femme et à l’égalité des chances ont entretenu l’assistance sur plusieurs sous-thèmes tirés du thème principal.

Prêtre catholique, le Pr Athanase Kapopwe, a exposé sur « L'éducation et la formation patriarcale, obstacles à la promotion du leadership féminin ».  Contrairement à ceux qui soutiennent que  l’éducation judéo-chrétienne véhiculée par la Bible et la tradition africaine  mettent la femme dans un état d’infériorité par rapport à l’homme, le prêtre catholique laisse endre que « l'éducation judéo-chrétienne véhiculée par la Bible et  la tradition africaine sont souvent mal interprétées. L’éducation judéo-chrétienne et la tradition africaine reconnaissent la valeur de la femme ».

Le sous-thème « La participation politique et l’engagement citoyen de la femme » a été décortiqué par le chef de travaux Jean Mpeti de l’Université de Kinshasa. L’orateur a invité les femmes congolaises à s’engager dans les partis politiques à travers lesquels le pouvoir se conquiert par la voie des élections.

De son coté, le Dr Gaby Nsakala,  qui a exposé sur « Le leadership féminin et les violences basées sur le genre dans les milieux universitaires », a reconnu que la vulnérabilité biologique et socioculturelle de la femme font qu’elle soit plus exposée que l’homme à la contamination du VIH. Cette vulnérabilité, renchérit-il, est une réalité dans les milieux universitaires où les étudiantes sont souvent l’objet du harcèlement sexuel. Quant au représentant adjoint de l’ONU Femmes en RDC, Adama Moussa, il s’est appesanti sur « Le leadership féminin et le dialogue intergénérationnel ».

 Le chargé du programme Genre à l’ONU Femmes/RDC, le Dr Jules Mulimbi a, pour sa part, présenté à l’assistance la campagne mondiale « HeforShe» (Lui pour Elle) tout en lançant un vibrant appel à tout le monde d’adhérer à  ce mouvement mondial pour défendre les droits des femmes. Le président américain Barak Obama, fait t-il savoir, a adhéré au mouvement « He for She ». 

Aline Nzuzi